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15 questions à : Stereoclip

Il sera aux Plages Électroniques le 6 août prochain

  • Julie De Smedt
  • 26 July 2016

Samedi 6 août, Stereoclip prendra les commandes des Plages Electroniques avec la Hungry Band composée de Joachim Pastor, N'to et Worakls. À cette occasion, l'équipe de Mixmag France s'est entretenue avec l'artiste Belge, qui a accepté de se soumettre à la série d'interview "15 question à".

Max Merkpoel, plus connu sous le nom de Stereoclip, c’est le mec qui a réussi à vous faire planer avec des titres comme EasyField ou Tramway. Artiste belge qui étudiait le graphisme, il produit aujourd’hui des musiques jonglant entre deep-house et électro-acoustique, au rendu aussi envoûtant qu’entraînant. Son premier album, Hometown, sorti sur Délicieuse Records, a été très bien reçu par la population mélomane franco-belge et s’est démarqué grâce aux notes de guitare du talentueux Tom Goris. Influencé par le rap, le hip-hop, les sonorités électroniques et par toute la musique en générale, il participera - pour notre plus grand plaisir - aux Plages Electroniques 2016, pour un live immanquable.

1. Tes premiers pas dans la musique ?

Mes premiers pas dans la musique, c’est clairement via le hip hop et le rap belge. J’ai commencé à faire des instrus pour des potes qui faisaient du rap et à toucher à pleins de programmes et au final j’ai vu qu’il y avait des possibilités infinies. Pendant un an ou deux, j’ai exploré toutes les possibilités de ces programmes et j'ai commencé à faire écouter à mes potes ce que je faisais. Ça avait des influences drum and bass, hip hop, techno, minimale etc. Ça m’a conduit à mes premiers morceaux comme 'Easy Field' ou 'Tramway'. Tu y retrouves une grosse influence hip hop avec des beats un peu lents et des trucs un peu house derrière. Ce sont les premiers sons que j’ai voulu partager à un plus grand public. La base, c’est d’avoir écouté plein de styles différents.

2. Du coup, est-ce que tu aurais aimé faire du rap ?

Clairement, quand j’étais jeune, oui. Mais je trouvais que ça tournait vite en rond, que je n'avais pas la possibilité de faire assez de choses. Ce qui me frustre toujours un peu dans ma musique aujourd'hui, c’est que, ok tu as l’expression des émotions grâce aux mélodies, mais t’as pas cette émotion que tu transmets par le chant. Donc j’essaie vraiment de pouvoir décharger ce manque avec des synthés, essayer de faire passer un maximum d’émotion, mais avec la musique uniquement.

3. Quels sont les artistes qui t'ont influencé ?

J’ai toujours été hyper éclectique même si des groupes m’ont vraiment marqué comme les Red Hot Chili Peppers avec 'Californication'. Je pense que ça fait 10 ans que je les écoute. Après, dans le hip hop c'est plutôt du IAM et pleins d’autres rappeurs un peu moins connus comme Saké du groupe Zacariens, James Deano ou OPAK dans le rap belge. Ce sont des gars qui ont forgé ma culture musicale. Dans le hip hop, les gars font blindé de références dans leurs titres : ils font référence à des films, à des livres, des autres groupes même à des poètes donc ça t’ouvre l’esprit quand t’es jeune. Dans l’electro, j’aimais des trucs assez classiques. Un des premiers trucs electro que j’écoutais c’était Joris Delacroix, parce que mes potes écoutaient ça... mais j’ai jamais trop cherché. Quand j’ai commencé à faire de la musique dans ce style là, je suis parti à Berlin avec des potes… pas pour aller écouter de la grosse techno mais juste pour kiffer. Du coup, j’ai découvert plein de choses là bas.

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