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Immersion dans le cadre intimiste et familial du festival Cesarhof

« Petit par sa taille, mais grand par sa programmation » selon Seb Blake, co-organisateur.

  • Contenu sponsorisé
  • 12 June 2017

Du 28 au 30 juillet, la province de Linsdorf en Alsace accueille la sixième édition du festival électro Cesarhof. À 15 minutes de l’aéroport de Bâle, cette petite entité événementielle se veut fédératrice de nouvelles rencontres et de bons moments partagés.

Un projet terre à terre et à hauteur humaine

Le Cesarhof. Un ancien corps de ferme aménagé en restaurant. Situé dans la province reculée de Linsdorf - entre nature et artère goudronnée - la petite maison jaune qui surplombe la départementale abrite un jardin secret. Derrière la bâtisse, la nature boisée laisse place à de belles étendues sur lesquelles s’installe les maisonnettes du Cesarhof festival, chaque année depuis 5 ans.

En 2013, Seb Blake et Nico Mariani organisent un anniversaire dans la petite auberge et découvrent un cadre bucolique et chaleureux. Imprégnés de l’endroit, les deux confrères désormais rejoint par Philippe Jeanneret, se lancent dans une nouvelle aventure et investissent le lieu pour quelques DJ set et live électro en format Open’Air et totalement gratuit. Les acolytes réitèrent dès lors chaque année, le festival Cesarhof est né.

Un line-up underground sans prétention

L’événement s’accroît. Fort des rencontres faites sur place comme lors des voyages, des partenariats émergent et chacune des rééditions gagne en profusion. La scène initialement dub se panache et accueille désormais de la techno - dans une continuité toujours underground et loin du mainstream populaire et commercial. Le nom d’André Galluzzi, producteur allemand résident du Trésor et du Berghain, triomphe ainsi au milieu de ceux du roumain Barac ou du parisien Janeret. Le line-up à l’origine local a bien évolué, mais les organisateurs ne perdent pas pour autant de vue leurs valeurs originelles.

« Notre portée est peut-être européenne, mais notre envie de mettre en avant la scène locale et nos affinités musicales restent inchangées. Le line-up, c’est nous : nos goûts et nos attraits. » explique Seb Blake, co-organisateur du festival.

Au milieu d’une scène électro puissante, une programmation plus reposante, plus funky. Initiée comme un break au milieu de la cacophonie, appuyant l’idée d’un festival où on se sent bien.

Un voyage - des oreilles au cadre environnant.

Un cadre chaleureux et amical, où les nouvelles rencontres se font au gré des tambourinements de basses. Parce que le Cesarhof se veut représenter un lieu de bien-être, des décors sont adaptés à chaque scène pour favoriser l’immersion dans l’atmosphère thématique. Trois cabanons, donc trois ambiances cette année centrée sur la jungle, l’orient et la «zen’attitude». Jongleurs, danseurs et street-artiste sont également invités à égayer l’événement au gré de tour de passe-passe pyromanes et acrobatiques. Une promotion de l’art de rue locale ancrée dans les valeurs de mixité sociale et culturelle autour desquelles la manifestation gravite.

Cesarhof s’impose comme un festival altruiste et de qualité, petit par sa taille mais grand par ses ambitions et le respect de ses idéaux. Grâce à une mise en place de qualité, un line-up cohérent et une envie de promulguer l’activité culturelle locale, l’événement invite chaque année ses participants à un voyage exaltant et musical sans qu’ils ne soient obligés de quitter leur propre région de l’Est profond. Là-bas, en Alsace.

Pour plus d’informations sur le festival Cesarhof et la programmation complète, suivez-le lien.

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