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En boucle

In Session : Spencer Parker

Un DJ qui sait mettre une salle à ses pieds

  • Funster
  • 9 March 2016

Cela fait maintenant plus de dix ans que Spencer Parker reste au top.

Spencer Parker… c’est un peu l’homme à tout faire : house ou techno, il réussira toujours à mettre une foule en délire. Chacune de ses prestations nous fait découvrir des tracks rythmées et pleine de gaieté, choses qui manquent malheureusement souvent sur les scènes plus hard.

Lorsqu’il joue, on ressent indéniablement que l’anglais s’est approprié un esprit berlinois. Habitué du Berghain, c’est un artiste plein de surprises : que ce soit au Panorama Bar avec des morceaux disco endiablés ou au rez-de-chaussée avec une techno puissante sous le pseudonyme « Brotherhood », vous pouvez toujours compter sur une presta digne de ce nom.

On a regardé sa Boiler Room Berlin un bon millier de fois et à chaque fois, on a le même sourire scotché sur le visage. Sa prestation, c’est de la joie, du rythme et du bonheur emballés dans du papier cadeau, et ça fait du bien. Parker, c’est le genre de DJ sourit tout le temps, qui souhaite faire passer des émotions à travers un ensemble de styles de musique : la techno, l’électro, la house ou le disco. Pendant les 20 premières minutes, son entrain est tel qu’il en vient à briser son casque et à nous en mettre tout de même plein la vue. Aller écouter Spencer Parker en club ou en festival, c’est s’attendre à quelque chose d’exceptionnel, d’original et d’éclectique.

Sa carrière commence chez C2 Records en 2005 avec l’EP « Open Your Eyes » même s’il reste plus connu sous le label « Radio Slave’s Rekids » aux côtés de Nina Kraviz, Mr G et d’autres artistes issus de la maison dont la réputation n’est plus à faire.

‘No More Silly Club Songs’, c’est un peu sa sortie phare, celle qui reste dans nos têtes. Le premier volume comprenait quatre pistes créées pour le dance floor. On ne vous le cache pas, c’était un EP un peu fou mais surtout prodigieux ! Cette année, il revient vers Rekids avec un second volume que nous avons eu le plaisir d’écouter en avant-première.

Avec Parker, finies les gamineries. De monstrueuses basses se lient à des pauses irrégulières qui forment une sorte de chaos et emporte un bon nombre de ravers.

Si nous étions conscients de son talent, nous nous sommes rendus compte qu’il avait définitivement réussi à se trouver une place dans le milieu lorsqu’on a entendu Marcel Dettmann reprendre ses tracks à l’Oval Space de Londres.

Il n’y a pas que sur Rekids qu’il a fait forte impression, son propre label Work Them s'est imposé comme une figure incontournable dans le monde de de la house et de la techno underground. Alors quand Radio Slave a sorti un disque sur le label de son pote (avec par exemple ‘Werk’ et ‘Repeat Myself’), on était pas vraiment surpris.

On aime également Spencer Parker car il est aussi bon en tant que DJ qu’en tant que chasseur de têtes. C’est grâce à lui qu’on a découvert les EP de Young Male, Dana Ruh et, plus récemment, Caiazzo (nous vous avions diffusé en avant première le remix de Behzad & Amarou).

Nous sommes très heureux de vous présenter cette perle signée Parker car elle représente parfaitement ce qu’il est et ce qu’il est devenu.

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