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Pourquoi ces Néerlandais s’envoient-t-ils de la drogue sur YouTube ?

Le collectif Drugslab joue la carte de la transparence pour mieux prévenir le jeune public

  • Thomas Andrei
  • 5 October 2017
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Vous connaissez des gens qui ont eu des problèmes liés à la drogue ?

N : Non, mais je vois aujourd’hui beaucoup de jeunes prendre de la cocaïne, juste pour aller danser ou boire des verres. C’est une situation très sérieuse. C’est cher, très addictif…

M : (Elle coupe) Et ils font ça de plus en plus jeune. J’avais 20 ans quand j’ai pris mon premier cachet. Ma cousine de 16 ans m’a dit qu’elle avait essayé la MDMA, comme si de rien n’était. What the fuck ? Ça devient normal pour eux, les millenials. Tu ne peux plus boire avant d’avoir 18 ans au Pays-Bas. Moi je pouvais aller au bar à 16 ans. Eux ils sont à la maison et se disent : “On ne peut rien acheter à boire, on fait quoi ?” Alors ils prennent du gaz hilarant ou autre.

Nellie, il y a des drogues que tu as un peu trop aimé en les essayant ?

N : (Elle écarquille les yeux) Ouais… Ouais. Oh oui. Je vais pas te mentir. Je me disais “waouh.” La 2CB, j’ai beaucoup aimé. C’est un combinaison avec de la MDMA, assez trippy. Je n’avais jamais vu toutes ces couleurs, tous ces mouvements. Et la MDMA, une fois de temps en temps, c’est génial. Sauf l’ecstasy et la weed, j’ai pris toutes ces drogues pour la première fois pour l’émission. J’avais aussi très peur du GHB et je n’en reprendrai jamais, parce que c’est vraiment très addictif. Mais ça m’a vraiment plu. C’est comme trois verres de vin rouge sauf que tu n’as pas de mal de tête et que deux heures après, tu es sobre.
M : C’est assez répandu dans les soirées d’Amsterdam.

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