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Ancienne institution des nuits parisiennes, le Queen s'est éteint sans bruit

Une page se tourne dans l'histoire du clubbing parisien

  • La Rédaction
  • 30 April 2018
Ancienne institution des nuits parisiennes, le Queen s'est éteint sans bruit

Ouvert en 1992, le Queen a façonné toute une génération de noctambules emportés par la première vague French Touch. David Blot, Jérôme Viger-Kohler et Fred Agostini y organisent leurs légendaires soirées "Respect" avec Daft Punk, Cassius et Étienne de Crecy. L'ancienne étoile de la nuit des 90's, a finalement rendu son dernier souffle le 15 avril dernier, sans adieux ni au revoir.

De 93 à 95, l'ancien club gay très select donnait les platines à David Guetta, DA du lieu, et verra alors de nombreuses célébrités et personnes du show-biz défiler entre ses murs. Petit à petit dans les années 2000, l'endroit perd de sa superbe, sa brillance des premiers jours s'efface dans un brouillard informe de culture VIP et de line-ups EDM bien fades. La clientèle gay des premiers jours fait place à la jeunesse bourgeoise.

C’est lorsque le club quitte le 102 - réinvestit par une boutique Apple - et déménage au 79 des Champs-Élysées qu'une page est définitivement tournée. « La vraie fermeture a eu lieu à ce moment-là. Au 79, ce n’était plus la même chose. Et puis avec les attentats, les gens ne sortaient plus », explique son fondateur et propriétaire Philippe Fatien au Parisien. Le propriétaire du Mix Club et du Pachamama conserve néanmoins la marque Queen. « Le Queen, c'est une belle histoire qui s'arrête. Moi, je suis très content. Je dois m'occuper d'autres affaires ».

Le Queen n'était certainement plus ce qu'il était. Il aura pourtant marqué les heures de gloire de la scène électronique française ; son échec historique pourrait bien être une leçon pour les clubs parisiens.

Tiré du morceau éponyme de la chanteuse américaine Adeva, la première soirée "Respect" du 2 octobre 1996 au Queen est un immense succès, réunissant 1.700 personnes plusieurs saisons durant.

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