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10 grands moments de la carrière de Gorillaz

Monkey business

  • Patrick Hinton, Jasmin Kent-Smith
  • 27 March 2017
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Retirer leur nomination au Mercury Prize en 2001

Le Mercury Prize est l’une des récompenses les plus prestigieuses de l’industrie musicale anglaise. Ou n’est-ce qu’une farce dénuée de sens ? Lorsqu’on voit qu’ Elbow a réussi à détrôner le mythique Untrue de Burial, on est en droit de se poser la question. Mais alors que beaucoup les portent dans leur estime, voir Gorillaz, alors favoris de la compétition, rejeter leur nomination en 2001 est un énorme coup de théâtre dans l’histoire du prix.

La manière dont ils se retirent de la course est également un énorme doigt d’honneur au prix qui essaie désespérément de s’accrocher à son image de marque. Une vidéo animée du bassiste virtuel Murdoc Nicals sort alors, dans laquelle il dit : « Mercury award ? Ça sonne un peu lourd, mec ! Un peu comme avoir à porter un oiseau mort autour du cou pour l’éternité. Non merci, mec! Pourquoi tu ne vas pas nominer pas un autre pauv' bouffon à la place ? »

Ce pied de nez s’est bien sûr fait sans l’accord de leur label de l’époque, Parlophone, et la panique s’est fait sentir dans les rangs de l’organisation, qui déclare alors qu’elle seule a le pouvoir de décider le retrait de cette nomination. Pendant ce temps, Damon Albarn et Jamie Hewlett se reposent, sans donner aucun commentaire : une illustration parfaite de l’esprit goguenard qui fait tout le croustillant de Gorillaz.

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