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15 questions à : Stereoclip

Il sera aux Plages Électroniques le 6 août prochain

  • Julie De Smedt
  • 26 July 2016
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7. Peux tu nous raconter ta rencontre avec Tom Goris ?

Tom c’est avant tout un de mes meilleurs amis, c’est un peu mon père spirituel on va dire ! On s’est rencontré à mon premier concert, il jouait avant moi. C'était à une période hyper transitoire, il avait un appart', je voulais bouger de chez mes parents et du coup on a fait une colloc' totalement improbable et freestyle, parce qu’il avait un studio de fou pour moi et qu’il répondait à pleins de questions. Il répondait à mes questions de jeunes et sans tabou, du coup, j’ai habité chez lui. Au niveau de la musique on s’entendait bien, il m’a fait découvrir pas mal de choses. Et puis en studio j’ai toujours aimé partager avec quelqu’un, qu’on se donne des conseils. C’est un peu parti comme ça. J’avais déjà fait mes premiers morceaux mais ils n'étaient pas totalement sortis et puis étant donné que Tom faisait de la guitare à la maison, je lui ai proposé de jouer dessus.

8. Et pour Joséphine ?

C’était une pote d’une pote et j’étais à la recherche d’une voix, c’était tout à fait par hasard. Ce que je faisais avant portait vraiment bien avec une voix. Ça a donné une valeur ajoutée aux tracks. J’en parlais avec la future femme de mon meilleur ami qui m’a dit « ouais bah moi j’ai une pote, elle chante bien je crois » donc je l’ai rencontré et en fait, elle chante super bien. On a fait deux trois tracks ensemble et ça marche bien.

9. Selon toi, comment Bruxelles s'en sort niveau musique électronique ?

En Belgique on était vraiment pionnier là dedans. Le reportage The Sound Of Belgium retrace les débuts de la musique électronique en Belgique. On a créé des énormes tubes et des gros artistes. On était vachement avancé dans la techno mais on s’est fait avoir à cause de la drogue, et pleins de clubs ont du fermer. Après, on a eu du mal à redémarrer. D'un coup, tout le monde s'est mis à écouter de la minimale et de la deep-house. Pendant deux trois ans, il n’y avait que de la deep house dans les clubs belges. Et moi, je ne sais pas pourquoi, mais j’étais au bon endroit au bon moment. On m’a catégorisé là dedans, et tant mieux. Du coup j’ai surfé sur cette vague en Belgique, les gens écoutaient pas mal ma musique. Maintenant j’ai l’impression qu’on repasse dans un mouvement techno. Du coup j’ai re-adapté mon live en quelque chose de plus rythmé. Après, t’as des clubs qui marchent bien aussi, le Fuse par exemple, qui a une programmation toujours au top et en Flandres ça marche très bien aussi. Il y a pas mal de clubs qui ouvrent, de festivals qui se créent, les gens sont chauds en fait, ils se déplacent facilement. Pour les artistes en tant que tel, la culture n’est pas vraiment là pour nous. Il y a des aides de l’état mais c’est pas facile. Bruxelles reste quand même une petite ville.

10. Tu trouves que l'atmosphère en Belgique est différente de celle en France ?

Je pense qu'on se ressemble vachement mais la Belgique a un côté je-m'enfoutiste, ultra second degrés, on va plus tripper avec nos voisins qu'en France. Même si l'accueil est vraiment bien pour les artistes, que les gens sont super à l'écoute et qu'il y a vraiment des fans absolus de la musique électronique.

11. Est-ce que ça te dirait de créer ton propre label ?

Pas spécialement. Je trouve ça cool de créer une identité mais je me casse déjà tellement la tête à créer la mienne que commencer à bosser sur un autre truc, c’est pas une envie prédominante. Ça m’embêterait de créer un label avec le même style en essayant d’avoir un public vraiment fidèle. J’ai toujours fonctionné en rencontrant des gens, avec Tom, Arnaud, Délicieuse ou les mecs de Hungry Music. Je fais les choses au feeling tout simplement.

12. Ton meilleur souvenir en tant qu’artiste ?

Y’en a pleins. Il y aura surtout la sortie de mon album, parce qu’on a fait une putain de soirée. Avec ma copine, Tom et la copine de Tom, on était en colocation. On a pris une superbe maison dans les alentours de Bruxelles et on avait un grand studio dedans. On a décidé de faire la soirée de sortie de l’album chez nous, on a invité plein de gens et on a invité la presse, des gens que je connaissais pas, et ça c’est un super bon souvenir, ça a lancé une bonne énergie.

13. Un endroit incroyable dans lequel tu as joué ?

J’ai mixé à New-York avec Délicieuse Musique, on a fait New-York et Montréal, c’était plein les deux fois. Mais c’était cool, c’était une bonne ambiance. Le festival We Are à Marseille c’était vraiment génial aussi, il y avait N’to, tout ça. C’était la première grande scène où j’ai joué. Et puis il y a Dour aussi, les deux fois. C’était différent à chaque fois mais c’était génial et particulier. J’ai un peu la belgitude en moi et je suis assez fier de qui on est. La première fois, il y avait beaucoup de monde, mais la deuxième fois il y avait vraiment vraiment beaucoup de monde, c’était assez ouf, hyper impressionnant. C’est une expérience de vie.

14. Un artiste ou un album que tu aimerais faire découvrir aux lecteurs de Mixmag ?

Le dernier album de Stephan Bodzin, il est monstrueux. Pour les gars qui aiment bien le hip-hop, il y a aussi le dernier album de S-Crew avec Nekfeu, il est vraiment cool. Et puis allez écouter Hungry Music, c’est bien !

15. Un dernier mot sur les Plages Electroniques où tu joueras le 6 août ?

J’ai tellement de potes qui m’ont dit qu’ils y allaient quand ils vont dans le sud… Ça a l’air vraiment incroyable, en tous cas les artistes ont l’air terribles. Et puis c’est cool, je vais aller voir DJ Snake... parce que ce monsieur est grand. Je suis hyper impatient parce que je vais revoir tous les amis de Hungry et parce que ça va être une grosse soirée, qu’il y aura du monde, le soleil et la plage, que veux-tu de plus ?

Vous pourrez retrouver Stereoclip accompagné de la Hungry Band le 6 août aux Plages Électroniques. Plus d'infos, ici.

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