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Comment savoir quand quitter l'after : le guide

Pour votre santé physique et mentale

  • Patrick Hinton
  • 14 February 2017
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La fête et les afters, c’est cool - la plupart du temps. De la bonne musique, des discussions intéressantes… Qu’est ce qu’on peut espérer de mieux ? Mais quand tu négliges les risques, alors arrive ce stade où plus rien n’est vraiment sympa, et, au fond de toi, tu sais pertinemment que ce moment-là devrait être un signal immédiat pour rentrer chez toi afin de préserver ton corps et ton esprit, et d’affronter les épreuves de l’après-midi avec un état d'hébétude et de dégoût de soi.

Les moments où ce moment-clef survient varient. Parfois ça arrive peu de temps après être entré dans un taxi, situé à 10 minutes de ta porte d'entrée, pour te diriger à l’autre bout de la ville, quand la toux sèche d'une nouvelle connaissance à côté de toi parasite ton espace vital et te sort de ta stupeur, te promettant la “rave qui fait trembler les murs du sous-sol,” une rumeur qui sonne en toi comme un doute alors que la voiture traverse les banlieues recouvertes de feuilles. Parfois ça arrive juste devant l'entrée de la sus-nommée “rave à faire trembler le sous-sol" et là, tu découvres que c’est en fin de compte un va-et-vient de gamins de banlieue sous poppers qui balancent des mixes de brostep de 2004 dans une salle souterraine minable. Parfois ça arrive plus tard aussi, mais en général, c’est un moment avant l’émergence de ta volonté à décoller ton corps souffrant de cet endroit.

Te coucher avant d’en arriver là peut faire des miracles sur ta santé. Amuse-toi bien, mais assure-toi que tu t’amuses vraiment. Ne ruine pas ton dimanche et ta santé pour un after qui se transforme en une scène précédant la vie après la mort, avec des corps apparemment sans vie dispersés dans tous les coins.

Soyons réalistes, Netflix, une tasse de thé et lit l’emportent sur un siège de fortune - un tapis inondé de bières renversées - pendant qu'une conversation ou plutôt une répétition psalmodique du mot "hein ?" se fait autour de toi. Rester éveillé pendant 3 jours de suite, c’est une chose quand tu es à Ibiza ou encore en Croatie, à prendre des bains de vitamine D à faire trempette dans la piscine d’une villa. Mais quand tu te trouves dans les tréfonds de l’hiver à Londres ou à Paris, Lyon ou Marseille, débutant le lundi avec une bonne vague de froid avec un retour à la normale vers le mercredi dans l’après-midi, ceci afin de profiter de quelques heures sup’ emmitouflé dans une chambre baignant d’une atmosphère suffocante de cigarette qui ferait passer les brouillards hivernaux de Pékin pour l'air de la forêt tropicale d'Amazonie.

Alors quand tu arrives au point où une boisson avec une toxicité plus forte que celui d’une éprouvette de test d’un laboratoire de chimie te paraît acceptable; au moment où tu n’as plus l’énergie de protester contre un pauvre mix house lancé par un inconnu du groupe, qui quelques heures plus tôt aurait conduit à une guerre sanglante pour le câble auxiliaire; quand même une pinte de Vicks aurait du mal à te déboucher les sinus; quand les rideaux commencent étrangement à ressembler à la cape du super héros te protégeant contre la cruelle et ardente créature qu’est le soleil... En gros, quand tu vérifies ta montre et que l’idée de rentrer traverse ton esprit pour la première fois, c’est à ce moment là que tu te rends compte que l’expiration de tout amusement potentiel est arrivée: il est temps de quitter l'after.

Pour rejoindre le plus gros after techno de Paname le samedi 15 février dès midi, c'est par ici.

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