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L'expérience d'un set en réalité virtuelle sera-t-elle comparable à la réalité ?

L'avenir du clubbing ?

  • Texte : PATRICK HINTON | ILLUSTRATION : ALEX JENKINS
  • 6 December 2016

2016 a été un véritable conte de fée. Pas un Disney, mais plutôt un conte des frères Grimm, se déployant dans une sombre démesure.

Depuis les décès de Bowie et de Prince, le Brexit et l’élection de Trump, ces 11 derniers mois n’ont pas été faciles pour les mélomanes comme pour la population mondiale. La nécessité de s’échapper de la vie quotidienne est nécessaire et c’est l'une des raisons principales à l'origine de la création des clubs. Ils sont de véritables refuges dans lesquels vous pouvez vous laisser aller au bien-être et oublier vos problèmes. Ce sont des lieux où se mélangent musique et atmosphère, des lieux de liberté.

Le mois dernier, Boiler Room a annoncé un nouveau projet : celui de permettre l’évasion de la réalité dans le domaine du virtuel, en lançant un club en réalité virtuelle à Londres, dont les shows seront retransmis dans le monde entier. Ce sera le premier de son genre et Inception a été appelé à se pencher sur le projet. L’entreprise a déjà travaillé avec Dimitri Vegas et Like Mike ainsi que Mystery Jets et son directeur a promis de vous faire vivre expérience pour le moins immersive. Que vous utilisiez la Cardboard à £3 de Google ou que vous puissiez vous procurer le HTC Vive à £700, le résultat sera sensiblement le même.

La matérialité est primordiale car elle est excitante : on passe à côté de corps animés, la sueur coule du plafond, les cris du public vous transcendent… Alors oui, elle peut avoir ses inconvénients : du harcèlement jusqu’à l’oppression et le froid ressenti sur le chemin du retour. Ainsi, la question se pose : la réalité virtuelle peut-elle être aussi bonne que la réalité ?

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