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Label Focus : Hospital Records

Hospital est l'un des labels de d'n'b les plus appréciés au monde

  • SEAN GRIFFITHS
  • 17 August 2016

Quand Tony Colman et Chris Goss ont sorti leur premier titre sur Hospital Records en 1996, ils ne pensaient certainement pas que leur label allait prendre autant d'ampleur. Cette première sortie, c'était un de leur propres tracks sous l'alias The Peter Nice Trio ; un peu moins hyperactif et un peu plus mélancolique que ce qu'on avait l'habitude d'entendre en drum 'n' bass. Au départ, ce d'n'b plus calme et mélodique a divisé la communauté. Certains shops qui vendaient des disques de d'n'b "authentique" exprimaient même leur mécontentement en collant à leurs vitrines des papiers où était écrit "We don't sell gay jungle!". Petit à petit, et grâce aux sorties de London Elektricity, Marcus Intalex et Danny Byrd, ce genre de d'n'b s'est installé dans le paysage musical et a fini par se faire accepter.

Depuis, le label est devenu un phénomène global, avec des morceaux phares produits par des artistes comme High Contrast, Nu:Tone ou Tony et Chris sous London Elektricity. Aujourd'hui, le label est la première destination des sons Liquid Funk et D'n'b ; sans parler de leurs événements Hospitality et Med School, lancés en 2006.

FONDATEUR : TONY COLMAN

Comment le label s'est-il créé ?

J'ai eu le déclic après avoir sorti 'Stories'. J'ai ensuite été inspiré par ce que The Ragga Twins faisait à Tottenham. Ça ne s'appelait même pas "drum 'n' bass" à l'époque mais c'était déjà assez excitant. On a fait équipe avec Chris et un de nos amis appelé Oscar et on a créé 'Harp Of Fold'. C'était complètement différent de tout ce qu'on avait fait jusqu'alors mais ça a signé la naissance du label.

Vous aviez de grandes ambitions ou souhaitiez sortir un seul disque à la fois ?

C'était clairement un disque à la fois! Dès le début, 'Song In The Key Of Knife' par London Elektricity est devenu l'un des nos plus gros hits. On a pressé 7 000 disques, on les a tous vendu et on est ensuite allé voir le distributeur pour être payés. Il nous a dit qu'il ne pouvait pas nous payer parce qu'il avait des problèmes d'argent. Du coup, on ne pouvait pas sortir d'autres disques. On a du le menacer de récupérer notre équipement pour être payés. C'est difficile d'imaginer ça à l'heure du digital.

De quoi êtes-vous le plus fier avec ce label ?

Ce n'est pas très glamour, mais nous n'avons jamais loupé un paiement. Je suis très fier de ça. Quand on a commencé, les labels d'n'b ne réussissaient pas à payer les gens en temps et en heure. Personne n'avait jamais pensé à signer des artistes de manière exclusive dans un label, et ça a été une réelle opportunité pour nous.

Vous avez certainement les fans les plus dévoués au monde, comment cultivez-vous ça ?

Les gens ont confiance en nous parce qu'on sélectionne avec attention nos artistes. On a fait grandir le label avec Chris et une équipe qui partage les mêmes idées que nous : nos fans savent qu'ils peuvent s'adresser à nous à tout moment. Nous venons de faire une tournée de deux semaines en Australie. Avant de jouer, je suis allé parler avec les gens pour connaître leur histoire et simplement discuter.

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