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Pas si pur et simple : pourquoi le testage de drogues n’est pas la solution miracle

Il n’abolira pas le risque, mais est néanmoins important

  • Equipe de recherche du Global Drug Survey : ADAM WINSTOCK, MONICA BARRATT, JASON FERRIS AND LARISSA MAIER
  • 29 June 2017
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Mais les dommages liés aux doses utilisées sont une des choses les plus faciles à combattre par l’éducation. Tester un nouveau stock en prélevant une petite quantité lorsqu’on est sobre est un bon début, mais c’était une pratique répandue chez seulement 60% des utilisateurs de MDMA l’année dernière au Royaume-Uni. Pour ceux qui ont fini à l’hôpital l’année dernière, seulement 20% ont rapporté l’avoir fait. En l’absence d’un marché régulé, le gouvernement doit au moins éviter de mélanger les problèmes auxquels font face les usagers, qui n’ont d’autre choix que d’acheter des produits de qualité variable à des vendeurs eux-mêmes de qualité variable. Il devrait soutenir la diffusion de conseils pratiques et crédibles pour la réduction des risques plutôt qu’une approche « tolérance-zéro. »

Savoir de quoi sont faites les drogues n’abolira pas les risques inhérents à l’usage, mais c’est une variable importante de l’équation. Notre manière de partager l’information sur la qualité des drogues et comment les utiliser en toute sécurité est un chantier en cours. Ce qui est clair, cela-dit, c’est que de nombreux gouvernements se tirent une balle dans le pied en pensant qu’ils ne peuvent pas parler honnêtement aux gens des drogues tout en continuant à en criminaliser l’usage. C’est faux. De nombreux gouvernements ne soutiennent pas la diffusion de messages d’information sur la prévention de risques à cause du conflit qu’ils y perçoivent avec leur soutien à une approche obsolète et de moins en moins efficace de l’usage des drogues. Et alors que ce sont souvent les drogues modifiées qui provoquent les appels aux réformes et aux tests, pour nous, certains avocats des campagnes de tests mettent trop d’emphase sur les drogues elles-mêmes et pas assez sur les autres médiateurs des dommages liés à l’usage comme l’environnement, le contexte culturel et social et les comportements individuels.

Le dosage reste sans doute la variable la plus importante et en savoir un maximum sur la composition et la pureté de ses drogues est utile. Pour ceux qui n’ont pas accès aux tests, notre conseil est de ‘micro-doser et attendre au moins deux heures.’ Si vous voulez réduire votre risque et vous amuser, usez des drogues de moins en moins souvent, évitez de les combiner et évitez l’injection.

D’importants efforts supplémentaires devraient être mis en place pour aider le public à utiliser cette information d’une manière qui change les modes de consommation. Les autorités peuvent aider les usagers à adopter des comportements responsables en améliorant la capacité de tous à avoir des conversations ouvertes sur le sujet. GDS est convaincu que les réformes légales sur les drogues sont nécessaires si on veut prendre la réduction des risques sanitaires au sérieux, mais en attendant, faire évoluer le débat peut aider à sauver des vies.

Retrouvez le rapport complet de Global Drug Survey à globaldrugsurvey.com

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