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Rencontre : Minuit Une, le laboratoire des lumières

Que la lumière soit !

  • Nora Djaouat
  • 30 November 2016

Photos : © Jessica Calvo & Minuit Une

Les habitués des clubs et festivals vous le diront : au fil des années, la lumière a pris une place de plus en plus importante dans ces lieux, qu’ils soient éphémères ou non. Certains ont donc décidé de trouver des solutions pour satisfaire la demande grandissante, à l’image de Minuit Une. Cette start-up française spécialisée dans la conception de solutions optiques à destination de l’événementiel entend bien apporter sa touche personnelle à la scénographie lumière. Nous avons été à la rencontre d’Aurélien Linz, l’un des fondateurs de Minuit Une, afin d’en apprendre un peu plus sur cette belle aventure.

Comment est né le projet ?

Aurélien : Avec Simon Blatrix, nous étions étudiants en Master 1 et Master 2 à Sup’Optique. On s’intéressait beaucoup aux arts visuels, et donc aux installations lumineuses. Mais pour les voir, il fallait aller en musée ou en biennale d’art contemporain. Pendant les sorties on avait rarement droit à de tels dispositifs, car ce sont des choses finalement très lourdes ou chères à mettre en place. On a donc voulu créer un pont, en créant un produit qui ressemble d’une installation artistique, mais qui corresponde aux standards du marché pour que son usage puisse être démocratisé. Il y a eu des phases de prototypages, en essayant à chaque fois de franchir un nouvel échelon. On essayait de développer de nouveaux effets et on les testait après. Éric Phelep nous a ensuite rejoints et a mis son expertise commerciale au service de Minuit Une.

Peux-tu nous présenter votre produit ?

Nous avons aujourd’hui deux outils commercialisés. Il s’agit du même produit décliné sous deux formes différentes, à savoir une pyramide et un carré. Pour la pyramide l’idée c’était d’avoir un outil qui puisse créer des lustres de lumières dynamiques en lien avec la musique. On la voit vraiment comme un centre de pièce pour occuper cet espace qui est très souvent laissé vide. Ensuite il y a le carré, arrivé plus tard pour offrir de nouvelles possibilités, qui lui est plutôt fait pour être disposé près de la scène, derrière un artiste, ou devant un DJ, afin de créer une connexion entre la scène et le public. Ces deux outils sont équipés de projecteurs lasers disposant d’une ouverture à 360°, ce qui permet d’occuper l’espace de manière plus diffuse.

Comment s’est déroulée la phase de test du produit ?

A cette époque-là, on consultait essentiellement le public. On s’est intégré à de nombreuses fêtes et collectifs qui existaient, notamment Berlinons Paris et Phonograph Corp. On a senti qu’il y avait quelque chose qui se passait et on a eu envie d’y contribuer à notre manière. Il y avait des choses de plus en plus qualitatives qui se faisaient, et cette volonté de faire en sorte que les personnes repartent satisfaits, grâce à des prix abordables, des ambiances hyper travaillées, et du son de qualité. On a pu voir que le produit était demandé, il n’y avait pas de phénomène de lassitude. On le mettait une fois puis deux, et certains remarquaient même quand on avait fait de nouveaux effets. Ensuite, on a participé à l’incubateur du 104, et on a pu bénéficier de moyens techniques et financiers pour donner au projet l’impulsion qu’il lui fallait.

Suite de l’article plus bas.

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