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Working Week-Ends : Ryan Elliott

S'il a beau être un DJ incontournable, son ancienne vie en tant qu'employé de bureau pourrait être la clef de son succès

  • Texte : Nicolas Stecher | Photos : Juliana Bernstein
  • 25 March 2016
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Les promoteurs de Fine Time ont choisi un lieu unique pour la dernière édition de leur soirée. Située juste à un pâté d'immeubles au sud d'Hollywood Boulevard et au coin du Théâtre Henry Fonda, Sisterhood est une clinique pour femmes qui a été transformée en un labo pour beats. Sa hauteur de plafond et son whisky bon marché en font un lieu parfait même si les murs blancs-hosto et la seule salle de bain ne coïncident pas vraiment...

Sous la tuyauterie exposée, Elliott enclenche un mix de haute précision, avec un calibre soigné et du rythme jusqu'à sa tonalité numérique. Des chants envoûtants de « This Is How » par Yotam Avni à la tech-house vocale remixée par Taka Boom d'Onionz de Groove Like That,, 'The Slippery track', Kid Sublime, 'The Loop' et le 'Water Maze' de King Cheetah, il y a une constance dans tout ce mélange : un foor to the floor tellement brûlant qu'il fait fondre le dépôt de givre à l'extérieur des fenêtres de la clinique. Lorsqu'Elliott passe enfin sur Underworld 'Dark And Long', il anime la foule pendant huit minutes énormes, là où toute personne présente sait pertinemment qu'elle vit quelque chose de spécial.

Entre Detroit, sa ville et natale et Berlin, devenue sa résidence actuelle, l'identité techno d'Elliott est ancrée dans le ciment et imperméable à la critique. Mais plus que tout autre chose, c'est bel et bien sa résidence d'un mois dans le cultissime club berlinois Berghain qui a dopé sa réputation. Ses derniers sets au Awakenings, Festival aux Pays-Bas, et d'innombrables DC10 à Ibiza cet été aux côtés de Djs comme Claude VonStroke, ont évidemment contribué à asseoir sa notoriété à l'échelle mondiale.

« Chaque mois de ma résidence, au Panoramabar ou au Berghain, de plus en plus de gens me disaient qu'ils étaient venus pour me voir. Je joue dorénavant chaque week-end et la qualité des shows a vraiment augmenté. Voilà le genre de trucs qui démontrent que le public souhaite m'entendre en tant que DJ » explique Elliott après avoir écrasé sa clope, sur le point de nous dire au revoir.


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