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Toucher le fond: comment Moby a développé une addiction en tournée

La gloire peut considérablement affecter la santé d’un artiste

  • SYDNEY MEGAN JOW | IMAGE: JENNIE WARREN
  • 7 March 2017

#MixmagHealthSeason est une série d’articles dédiée au bien-être des membres de la communauté électronique. Grâce à une série de blogs et d’interviews, nous invitons les artistes et les professionnels du milieu à partager leurs expériences et leurs conseils dans le but d’ouvrir une conversation honnête sur des problèmes qui touchent à la scène, d’inspirer et d’approcher de manière positive les tabous qui touchent aux excès, à la santé mentale et à l’addiction.

Le style de vie du DJ est une véritable montagne russe, faite de hauts et de bas. Après plusieurs années de tournées effrénées, Moby s’en est relativement bien tiré, mais non sans patauger dans des périodes d’abus d’alcool et de drogues qui ont mis sa vie en danger.

Connu de ses amis sous le nom de Richard Hall, Moby est sans doute l’une des figures les plus emblématiques de la scène électronique, et pourtant sa douceur et sa voix réfléchie montrent qu’il n’est pas désabusé. Il est venu nous parler de ses expériences et raconte comment la réalité d’une tournée internationale est en complète contradiction avec la façade extravagante que les fans voient de lui.

Il prend la route pour la première fois en 1990, à l’âge de 26 ans. Il découvre alors soudainement que le transit constant et l'exposition répétée aux substances toxiques pourraient éclipser son goût pour la performance. “Sans verser dans l’hyperbole, la réalité d’une tournée et de la musique en général est que l’ensemble de leurs éléments sont mauvais pour la santé. Au fil du temps, tout est devenu trop répétitif. Une fois que l'excitation initiale est retombée, j’ai commencé à prendre conscience des conséquences sur ma santé”

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