Attaque du Reina club d’Istanbul: l’Etat Islamique revendique le massacre de 39 victimes le soir du Réveillon
65 personnes à l’hôpital alors que les autorités turques sont sur la piste du terroriste
Crédit photo : Getty
L'année 2017 commence dans la douleur pour la Turquie: au moins 39 personnes ont été tuées et 65 autres blessées lors de l'attaque d'un des clubs les plus fréquentés d'Istanbul dans la nuit du réveillon.
Le Reina, haut-lieu de la vie nocturne de la ville turque était bondé le soir du Nouvel An, comptant au moins 600 personnes alors que célébrités, jeunes et touristes étaient venus y célébrer le 31. Vers 1h15 du matin, l'assaillant tire sur un officier de police et un civil à l'entrée du club, puis ouvre le feu sur les clients du Reina pendant plus de sept minutes. Plus de 180 balles ont été tirées sur la foule. 69 victimes sont soignées à l’hôpital, dont 3 dans un état critique.
L'attaque a été revendiquée le 2 janvier par l'Etat Islamique. Le vice-premier ministre turc Numan Kurtulmus a annoncé lundi que l’attaque du club était un “message” contre les opérations militaires turques sur le territoire syrien, mais que ces dernières ne seraient pas affectées.
Le Gouverneur d'Istanbul décrit le déroulement des faits: "une personne seule abat d'abord l'officier de police à l'extérieur du club, puis un civil. A l'intérieur, il fait pleuvoir les balles brutalement, sans pitié, sur des gens innocents venus célébrer le Nouvel An et s'amuser". Le terroriste est toujours recherché par la police et l'enquête suit son cours - quatorze personnes en lien avec l'attaque ont été arrêtées depuis.
2016 a été une année sanglante pour la Turquie qui a subit une tentative de coup d’état et une vague d’attaques liés aux militants kurdes et djihadistes.
Nos condoléances aux familles et proches des victimes, dont deux tiers étaient d’origines étrangères. A ce jour onze turcs ont perdu la vie, alors que l’Arabie Saoudite déplore sept victimes, 3 autres d’Irak ainsi qu’un russe, un franco-tunisien, un indien, un belge, un libanais, un jordanien et un israélien. Le metteur en scène Bollywood Abis Rizvi ferait partie des victimes, selon les rapports des média indiens.
