De la chute-libre pour sauver la vie nocturne australienne
Une mobilisation pour le moins planante
Après le succès de la campagne « Save fabric » qui a mobilisé la communauté électronique aux quatre coins du globe, c’est au tour ville de Sydney de sonner l’alarme, à grand renfort d’humour et de chute libre.
La « lockout law » qu’on pourrait traduire par « loi de fermeture », « loi du couvre-feu » prise par le Gouvernement australien cherchait à lutter contre l’insécurité dans la ville de Sydney, pensée initialement comme une solution pour une ville « Sûre 24h sur 24 ».
Que nenni, ce sont aujourd’hui tous les petits clubs et lieux de la capitale australienne qui trinquent, perdent de l’argent et ferment les uns après les autres. Plus de 30 d’entre-eux ont déjà été obligés mettre la clef sous la porte.
Cette loi - qu’on jugerait probablement contraire à la liberté du commerce et de l’industrie en France - prévoit que tous les commerces doivent arrêter de vendre de l’alcool à dix heures du soir, que les établissements sont dans l’obligation de servir leur dernier verre à trois heures du matin et surtout qu’à partir d’une heure et demie du matin, on refuse l’entrée aux clients. Cela montre, une fois encore, qu’il existe un fort décalage entre l’action des pouvoirs publics et la réalité du monde de la nuit.
Le Festival Subsonic s’est investi de façon très personnelle - et assez délirante, il faut l’admettre - dans la campagne «Keep Sydney Open»; plusieurs des DJs invités et pas des moindres vont faire de la chute libre pour soutenir le mouvement australien : Seth Troxler évidemment est de la party, Dana Ruh, Archie Hamilton et le Dj australien Murat Kilic. Une bonne façon d’attirer l’attention du public sur la situation de la ville de Sydney, on leur souhaite bon vol !