Dense & Pika : «La 'plastic techno' est la nouvelle deep house»
Le duo Dense & Pika s’est exprimé sur les sets techno souvent similaires et la «plastic techno», en balançant que ce genre n’est plus le genre progressif qu’il eût été.
Invité à donner leur opinion sur le magazine Ibiza Voice, Alex Jones et Chris Spero ont ainsi mis en lumière combien la techno est différente aujourd'hui comparée aux jours de gloire de Jeff Mills, de l’Underground Resistance et de Basic Channel.
Ils écrivent : «Les gens comme Drexciya, Underground Resistance, Derrick May et tous les autres issus de la génération de Detroit imaginaient à l’époque la musique du futur. Mais la techno a été vulgarisée et reconditionnée et désormais les gens essayent de faire la même chose qui se faisait il y a 20 ans. Aujourd’hui, les jeunes vont à des pool party se saoûler avec des canons givrés et ça n’est ni futuriste ni quoique ce soit d’autre. En fait c’est carrément du passé. Le truc c’est que la techno n’est plus du tout un son du futur»
Le duo a également ajouté que les grosses sommes d’argent ont un réel impact sur la scène.
«Un DJ techno qui gagne en moyenne 30,000£ par set, dans les années 90 c’était juste indécent. Et pourtant c’était l’époque de la pleine apogée du mouvement. Même les DJ qui se sont fait connaître en jouant de la deep house se sont mit à la techno maintenant. Tous les sets sont sensiblement les mêmes. Il y a une sorte de ‘plastic techno’ qui a prit le pas sur la deep house».
Le duo a cependant salué des artistes comme Ben UFO et le crew Hessle Audio, tout en citant d’autres talents comme Nina Kraviz, Tama Sumo, Helena Hauff et Lena Willikens.
«On ne sait toujours pas quel genre était joué mais c’était réellement rafraîchissant et excitant. Trouver quelqu’un qui te file une claque avec sa sélection est quelque chose de rare.»
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