Acid techno chinoise sur les toits de la friche de la Belle de Mai à Marseille

Jack in the Box - le festival du pionnier des premières raves françaises, Jack de Marseille - s’apprête à faire tourner les platines pour deux soirées jusqu’à tôt le matin, entre têtes d’affiche et jeunes talents. Au cœur de la ville sacrée capitale européenne de la culture en 2013, le festival propose un événement accessible et un line-up pointu, du 27 au 28 juillet. 12 artistes, 22 heures de musique de 19h00 à 6h00 du matin : la proposition est efficace. Cette année, Jack in the Box donne voix au chapitre à la scène chinoise.

La salle de concert le Cabaret Aléatoire s’associe avec le festival Ying Yang qui prend place sur la muraille de Chine et pour lequel Jack de Marseille se produisait en juin dernier. Pour cet échange, Jack in The Box invite trois artistes reconnus de cette scène florissante.

À commencer par Bass Guo, un des producteurs chinois les plus influents. En 2016, il est invité par l’ADE pour présenter son live électro-acoustique en compagnie de plusieurs musiciens de renoms, mélange subtil entre techno acid et instruments acoustiques.

Jimmy Hendriks est le co-fondateur du Ying-Yang Festival. Très engagé dans la promotion de la scène électronique chinoise, ce dernier, par le biais de ses fonctions de promoteur et de DJ, s'applique à créer une connexion avec la scène européenne.

Enfin, Rainbow High : l’origine du club The Mansion, également dépeint comme un centre culturel à part entière. En tant que DJ, l’artiste reste très influencée par les sonorités chinoises et la house mélodieuse.

On retrouve également la scène européenne solidement représentée avec Jack de Marseille, Vince Watson ou encore Paranoid London. Ces derniers se produiront en live pour supporter la sortie de leur nouvel EP The Boombox Affair sur leur propre label le 17 août prochain - un hommage en trois tracks au défunt DJ et activiste LGBTQ de San Francisco, Bubbles.

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Photo en une : © Caroline Dutrey