La gay pride interdite à Istanbul
La foule a été dispersée à renfort de gaz lacrymogène et de FlashBall
Cela fait trois ans que ça dure. Chaque année la Gay Pride, le rassemblement annuel organisé en l’honneur de la communauté LGBT, est prit d’assaut par les forces de l’ordre et les participants sont contraints de se disperser.
La marche des fiertés, qui devait débuter sur la place Taksim a été stoppé avant même d’avoir commencé. Les manifestants se sont vu bloquer l’accès au point de rendez-vous par une armée de policiers qui n’ont pas hésité à faire appel au grands moyens pour se faire respecter - à savoir bombes lacrymogènes et tirs de FlashBall. De nombreuses arrestations ont également été perpétrées pour dissuader les plus résistants.
Les raisons officiellement invoquées sont sécuritaires: de nombreux attentats qui touchent la Turquie depuis plusieurs années. Mais selon les témoignages et les prises de positions sur les réseaux sociaux, se sont des atteintes aux droits fondamentaux et à la liberté d’expressions qui sont cités.
Les premiers manifestants qui sortent du métro avec des banderoles se font refouler. pic.twitter.com/2B29n3GFwq
— Benjamin Rosmini (@BRosmini) 25 juin 2017
Crédits Photo : Murad Sezer/Reuters
Camille est rédactrice stagiaire à Mixmag France. Suivez-la sur Twitter.