Le Sucre de Lyon dément les rumeurs de fermeture
Quatre hommes pris de malaise dans la nuit de vendredi à samedi
La police a évacué les lieux où se trouvaient alors près de 700 personnes, et le club a fermé ses portes alors que le pronostic vital de deux victimes était engagé. Selon un rapport du journal local Le Progrès, les victimes ont confié aux forces de l’ordre avoir mal réagi à un cocktail de drogues (notamment GHB et alcool). Samedi deux des victimes étaient sorties de l’hôpital, et les deux autres sont dans un état rassurant.
La presse locale a reporté les détails de l’événement, suggérant que la police ayant commandé la fermeture du Sucre, sa réouverture serait sujette à la décision de la préfecture du Rhône. Ces informations sont fermement démenties par l’équipe du Sucre:
“Contrairement à ce qui est indiqué dans l’article publié en ligne par Lyon Mag le 12 novembre, l’incident qui s’est déroulé au Sucre dans la nuit du 11 au 12 novembre n’est en rien lié aux « conséquences d’une mauvaise drogue vendue par un dealer sur place ». Les personnes hospitalisées - qui faisaient toutes partie d’un même groupe - ayant reconnu avoir amené cette drogue avec eux à la soirée.
Les quatre personnes concernées, heureusement, vont mieux, selon les informations qui nous ont été communiquées. Mais Le Sucre portera plainte contre elles pour rappeler que l’établissement est en situation de victime de ces agissements irresponsables qui nuisent à notre image - notamment médiatique - et créent un préjudice lourd tout en créant un risque pour la pérennité économique de notre entreprise.
Par ailleurs, et encore contrairement à ce qu’indique Lyon Mag, ce n’est pas la police qui a demandé la fermeture de l’établissement à 3h du matin, mais la direction de l’établissement qui en a pris l’initiative, à titre préventif.
L’équipe du Sucre rappelle qu’elle est hostile et qu’elle mène un combat de fond contre toutes les formes de consommation de drogue et qu’il n’y pas de « bonnes » ou de « mauvaises » drogues comme semble le laisser entendre Lyon Mag.”
Le malheureux incident fait suite à celui d’un jeune homme tombé du toit après avoir été expulsé du club par le service de sécurité au printemps 2015–aujourd’hui toujours lourdement handicapé–dont la famille avait porté plainte. Un dossier classé sans suite cette année par le procureur de la République.
Crédit photo: Gaëtan Clément