Regal pense que la techno devrait viser le mainstream
La fin de la culture underground ?
Généralement, les artistes investis dans la scène underground aiment protéger leur mouvement des tendances et des griffes des majors. Regal pense différemment : le DJ italien basé en Espagne s’est adressé sur sa page Facebook aux personnes l'accusant de devenir « commercial ». Il pense que les artistes techno devraient s'efforcer d’amener la scène à la culture de masse.
Il a écrit: « J'ai reçu beaucoup de critiques sur mon son, certaines personnes ont dit que c'était commercial.
Les gens réveillez-vous ! La techno est un business et elle pourrait devenir un business encore plus florissant. Nous vivons à une époque où le rap est prédominant - un genre musical né dans le ghetto pour une minorité, qui produit maintenant des millions de dollars grâce à la radio.
Comme vous le savez, les tendances musicales sont cycliques et quand l'ère du rap prendra fin, nous devons être là pour faire de la techno la nouvelle musique des masses. Les marques de mode et les spots TV utilisent de la musique de merde en la qualifiant de "techno” - donnons-leur de la vraie techno.
La prochaine génération c'est nous, réveillez-vous et ouvrez les yeux, il ne s'agit pas de se remplir les poches ou de changer de son, mais d'élargir notre son et de faire écouter aux nouvelles générations la techno, en sortant d’une scène underground !
Beaucoup d'entre vous veulent rester dans la clandestinité, mais quand il y a 50 personnes dans le club, vous vous plaignez ... eh bien c'est ça l’underground, les amis ! »
Son commentaire a fait l'objet de nombreuses critiques. Un utilisateur a posté en commentaire : « Ne lisez pas de telles conneries. Les chercheurs d'or comme toi tuent la scène. Devenez gros, gagnez de l'argent, mais ne l'appelez pas "notre son". »
Un autre a écrit: « La techno, le prochain son mainstream? En voilà une idée horrible. Il y a une raison pour laquelle je n'aime pas les clubs traditionnels, ils sont pleins de gens normaux qui ne sont pas là pour la musique mais pour paraître cool. »
En réponse, Gabriel Cassina a étayé son point de vue : « Je vais essayer de m'expliquer puisque beaucoup d'entre vous se concentrent sur le mot « mainstream ». Il y a 20 ans, les labels techno vendaient plus de 10.000 exemplaires, quel label techno vend ça aujourd'hui ? Je ne parle pas de changer la musique, je vais rester fidèle à mon propre son mais ça serait cool d'avoir plus de gens impliqués. »