SHE Spells Doom propose un mélange de rumba congolaise et techno breakée sur son EP Neon Death
Un voyage aérien et percussif entre Europe et Afrique
La richesse culturelle fait souvent la richesse musicale. Le premier EP de SHE Spells Doom en est un exemple criant. Intitulé, Neon Death, cet EP aérien et percussif raconte de manière immersive et poétique l’histoire de son producteur et nous immerge doucement dans un allers-retours entre Europe et Afrique.
SHE Spells Doom est le nom derrière cet enfant qui a un vécu en Afrique et en Europe. Il se lance dans la musique d’abord sous un alias rap, Wamya. C’est après avoir quitté sa Zambie natale pour s’installer à Genève que l’ancien rappeur se tourne vers l’électronique, et signe sur les labels new yorkais Crème, Place Records, Sweat Equity, et chez les Français Monstart.
Oscillant entre rythmiques sèches et sonorités industrielles et synthétiques brutes, cet EP à quatre tracks témoigne de cette hybridité entre rumba et soukous congolaise, techno breakée et new wave des années 80 : un son qu’il décrit lui-même comme « posé, planant mais percutant ». Les nappes de synthé intenses et mélodies angoissantes rappellent sa passion pour les films d’horreur et de science fiction de Carpenter et Cronenberg.
Un univers angoissant et fascinant que l’on peut retrouver dans le clip du titre ‘Death Screen’ :
Neon Death sort le 3 mai, sur label Monstart
Crédit photo : © Giulia Essyad
