Un conseiller municipal veut faire abroger la loi Cabaret qui perturbe la vie nocturne de New York
« Les salles et espaces où la danse, la culture et l’art se développent ont un droit d’exister. »
New York a historiquement été une plaque tournante de la vie nocturne, depuis ses bars de jazz enfumés jusqu’à la glorieuse époque du Studio 54.
Mais, ces dernières années, le bouillonnement de la vie nocturne de la ville a commencé à ralentir, souffrant d’une part de la pression liée à la gentrification, mais aussi d’une opposition conservatrice et de lourdeurs administratives, comme la désuète loi Cabaret qui interdit de danser dans des endroits sans licence.
Le conseiller municipal new-yorkais Rafael Espinal a déjà fait un appel pour que la ville suive les pas d'Amsterdam et Londres en élisant un maire de la nuit afin de protéger l’industrie de la vie nocturne. Décidé à aller plus loin, il vient de déposer un projet de loi pour abroger la loi Cabaret.
Dans une récente tribune libre pour le NY Daily News, Espinal écrivait : « Nous ne pouvons pas rester les bras croisés. La vie nocturne est une industrie qui représente 10 milliards de dollars. Le gouvernement doit la faire fructifier au lieu de la traiter principalement comme une source d’ennuis et de plaintes. Quand ils sont protégés par la loi, les salles et espaces où la danse, la culture et l’art se développent ont un droit d’exister. »