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Une ode à ‘Selected Ambient Works 85-92’

We are the dreamers of dreams

  • Charlie Case
  • 13 February 2017
Une ode à ‘Selected Ambient Works 85-92’

Alors que je venais au monde – couvert d’une grotesque couche de liquides dégoûtants comme une créature dérangée sortie d’un clip de Chris Cunningham – Aphex Twin sortait son propre bébé, laid mais beau à la fois ; son premier, précurseur enregistrement ‘Selected Ambient Works 85-92’. Aujourd’hui, un quart de siècle plus tard, nous sommes tous les deux sur le point de célébrer cet anniversaire. Mais alors que j’ai moi-même eu peu d’impact depuis mon arrivée le 12 février 1992, le chef d’œuvre post-acid, lo-fi ambient est considéré comme l’une des pièces maîtresses ayant influencé le monde de la musique électronique et son image et est devenu l’un des titres les plus célébrés du genre.

Le producteur des Cornouailles, de son vrai nom Richard D. James, n’avait alors que deux sorties à son actif. Les deux premiers EPs ‘Analogue Bubblebath’ tombés à la fin de 1991, remplis d’un mélange rapide de techno, breaks et acid. Mais c’est son premier full-length qui le verra marteler l’éventail complet de son son si caractéristique dans l’esprit des foules, et qui portera son nom de magicien musical au rang de synonyme de l’inébranlable tag IDM.

Il serait bien fourbe, voire éhontément stupide, de me présenter comme un fan de la première heure. La seule musique que j’ai connue dès la naissance, ce sont les vieilles ballades folk bizarres que mon père me chantait par dessus le berceau. Je ne connaitrais la révélation qu’une quinzaine d’années plus tard, lorsqu’en 2007, en fouillant dans un autre trou noir de vidéos YouTube, j’atterrissais sur l’intro de l’album Xtal à deux heures du matin.

Accompagnée des images apocalyptique de démolitions et test d’armes nucléaires – c’était quand les vidéos non officielles de mauvaise qualité régnaient encore sur YouTube - j’étais choqué et admiratif face à ses tons transcendantaux. Avec des samples de voix légers, des kicks sales et une atmosphère poussiéreuse qui clashait avec la musique, à l’opposée de la starlet du moment, Burial.

Même à l’époque, 15 ans après la sortie, il avait quelque chose d’indéfinissable.

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