Vous pourrez bientôt vous procurer le Voyager Golden Record de la NASA sur vinyle
Le disque envoyé dans l’espace avec la sonde Voyager 1
Le 5 septembre 1977, alors que les États-Unis et la Russie avancent coude à coude dans la course à la conquête de l’espace, la NASA lance sa sonde Voyager 1. Destinée à explorer Jupiter et Saturne pour la première fois, elle devient la première bouteille à la mer spatiale de l’Humanité, munie de nombreuses données présentant l’avancée scientifique du monde et un disque doré de 31 tracks, le Voyager Golden Record. Quarante années plus tard, toujours en pleine croisière dans l’espace interstellaire, le « disque doré » sort sur vinyle et CD.
C’est grâce à une campagne de crowdfunding que ce projet a pu voir le jour. Les collectionneurs pourront ainsi se procurer le double CD dès le 15 décembre au prix de 50 dollars et en coffret collector triple vinyle d’ici février, pour la somme de 98 dollars. Ce dernier sera accompagné d’un livret d’information et d’autres bonus.
Sur l’enregistrement se trouvent un message du secrétaire général des Nations unies de l’époque, Kurt Walheim, le message « bonjour » en 55 langues et une collection de morceaux illustrant le génie musical des différents continents, de Beethoven, Bach et Mozart en passant par Louis Armstrong, la flûte de pan des Andes et le chant des pygmées, sans oublier le célèbre « Sounds Of Earth », field recording des différents sons de la Terre.
Voyager 1 deviendra l’instrument de la mission spatiale la plus fructueuse de l’histoire de la NASA et ses découvertes sur les planètes externes du système solaire ont remis en cause de nombreuses théories scientifiques à la fin du 20e siècle : le fonctionnement de la tâche rouge de Jupiter et la première observation de ses anneaux, le volcanisme d’Io, la surface d’Europe et l’atmosphère de Titan ainsi que la structure des anneaux de Saturne.
En 2017, les instruments de la sonde sont toujours opérationnels. Ayant quitté le système solaire depuis 2012, elle poursuit désormais sa route dans le milieu interstellaire et continuera à émettre des données jusqu’en 2025, date à laquelle ses générateurs devraient s’arrêter.