5 évènements à ne pas rater cette semaine à la Paris Electronic Week

Cette semaine, les aficionados de la scène club internationale ont le regard tourné vers la ville lumière : la 7e édition de la Paris Electronic Week – "PEW" pour les adeptes – s’apprête à exalter la capitale au moment même où ses rues tonneront de joie à l’occasion de la Techno Parade 2019. Événement d'une dimension unique en France, à mi-chemin entre le salon professionnel et le festival qui a rassemblé plus de 10 000 participants l’année précédente, la PEW propose une multitude de rencontres, conférences et soirées avec les artistes et acteurs phares de la scène. Face à plus d’une trentaine d'événements plus riches les uns que les autres, voici une sélection des rendez-vous à ne pas rater.

Les heureux détenteurs d’un pass full access à la PEW et les fans d’acid techno pourront aller vibrer sur les rythmes d’Emmanuel, Denise Rabe, Introversion, Ekserd et Yoannis.

Les membres du label A R T S risquent fort d’électriser la foule avec les pépites du dernier EP d’Introversion, “Onryo”, avant de laisser les manettes le lendemain à la micro roumaine de la Trouble, avec Priku, Arapu, Grego G, Olivier Romero et Audiokast.

Ça se passe aux Folies Pigalle ces jeudi 27 et vendredi 28 septembre 2019.

Photo : PEW 2018, © Max Pillet

Avec une scène toujours plus florissante composée à la fois d’artistes majeurs et de nouveaux venus aux styles novateurs qui font bouger les lignes, constituer une programmation équilibrée est devenu tout un art.

Parvenir à la fois à contenter son public tout en lui permettant d’aller à la découverte de nouveaux horizons musicaux représente aujourd’hui une activité à part entière : plusieurs programmateurs renommés viendront expliquer comment proposer une ligne artistique viable tout en préservant un intérêt constant pour la fraîcheur et la culture underground.

Pour tout savoir sur ces challenges, rendez-vous avec Teki Latex, Nuits Sonores, Dure Vie et Surpr!ze ce mercredi 25 septembre 2019 à la Gaîté Lyrique.

A la réputation aussi féérique que sulfureuse, le festival qu’on ne présente plus s’impose dans l’esprits des fêtards les plus aguerris comme l’événement à faire au moins une fois dans sa vie.

Accueillant ces dernières années une population en pleine mutation faite de jet-setters et de hippies 2.0 dans le désert de Black Rock au Nevada, le festival n’a pas pour autant perdu ses valeurs centrées autour de la liberté, du moment présent et du lien à la terre.

Dominique Debucquoy-Dodley, Jay Gregory, les French Burners et Jonathan Barnes, tous membres de la communauté Burning Man, seront là pour rappeler les fondements du mouvement, nous parler de la scène musicale qui s’y développe et nous expliquer ce qui constitue la culture profonde de l’utopie à l’américaine.

A voir le jeudi 26 septembre 2019 à la Gaîté Lyrique.

Photo : PEW 2018, © Randy

La croissance économique et sociale du secteur s’accompagne d’une prise de conscience des responsabilités associées.

La représentation des femmes dans le milieu, l’accès au secteur pour tous, la diversité de tous les milieux et de toutes les origines sont autant de thématiques majeures qu’aborderont les intervenants de la célèbre organisation ADE, de la société InChorus ainsi que d’autres acteurs, le vendredi 27 septembre 2019 à la Gaîté Lyrique.

Ces dernières années, l'Afrique sub-saharienne vit une croissance culturelle et économique sans précédent, notamment grâce à la démocratisation des nouveaux moyens de communication.

Aujourd’hui, elle resplendit plus que jamais à travers le prisme des musiques électroniques. Les viviers d'artistes du Congo, du Nigeria, d’Ouganda et de l'Afrique du sud sont fertiles, et l’industrie musicale occidentale s’interroge sur les moyens de soutenir ses impulsions et encourager les collaborations entre les continents tout en préservant un rapport égalitaire et sans dénaturer la mouvance culturelle.

Camille de Kaani, Pan African Music, Deena Abdelwahed, Crudo Volta interviendront autour de tous ces sujets à 17:45 le vendredi 27 septembre à la Gaîté Lyrique.

Photo : PEW 2018, © Romain Guédé

On les a vu retourner toutes les scènes de l’été, du Panorama Bar à la Boiler Room parisienne de Fusion mes couilles en passant par Dour Festival.

Evil Grimace, Paul Orzoni et leurs joyeux compères reviennent faire trembler la capitale au Kilowatt le samedi 28 septembre.

On vous recommande de venir couvert·e·s, il va pleuvoir du BPM.

Impossible de monter un florilège de cette semaine sans mentionner la nouvelle édition de la Techno Parade. Depuis 1998, la parade française rassemble chaque année plus de 400 000 personnes dans la capitale. Pour cette 21e édition, et dans un climat tendu entre les représentants de l’état et les collectifs et acteurs de l’industrie, il est plus que jamais importer de faire rayonner la richesse du mouvement.

Ensemble, ces derniers défendront haut l’écosystème des cultures électroniques et rendra hommage à la mémoire de Steve Caniço, décédé suite à une intervention policière musclée lors de la fête de la musique à Nantes.

Manu Le Malin, Louisahhh, Casual Gabberz, Voiron et plein d’autres feront rugir Paris sur le cortège de char qui défilera dans la ville pour y répandre fraternité et amour de gros kicks. Rendez-vous le samedi 28 septembre.