En deux éditions, Junction 2 est devenu le plus gros festival techno de Londres
Décor industriel, gros moyens de production et des scènes gérées par Drumcode, The Hydra et Sonus Festival
Le weekend dernier, Junction 2 est revenu sur Boston Manor Park dans l’ouest de Londres pour sa seconde édition annuelle. Projet lancé par le promoteur anglais London Warehouse Events, le festival a rassemblé cette année encore toujours plus de citadins avides de techno dans un décor unique et ambitieux, entre forêt et pont d’autoroute.
Et pour cause, Junction 2 représentait toutes les variantes du genre, une vision globale et internationale où les sensibilités sombres et minimales d’Adam Beyer et Ben Klock ont côtoyé des sets plus mélodiques comme celui de Daphni.
Sur un site de plusieurs hectares, les festivaliers ont pu choisir entre cinq espaces complètement distincts, du dessous du pont de l’autoroute M4 abritant un foule monstrueuse s’étendant à perte de vue, rassemblée pour célébrer Drumcode dans le décor industriel de haute volée qui a accueilli Ben Block, Tale Of Us et le label boss en personne, Beyer.
Deux tentes, dont celle de The Hydra et qui permettait - chose peu commune pour un festival - aux danseurs de rejoindre le DJ sur les côtés de la scène. Sonus Festival quant à lui a hébergé une grande scène en plein air dans une clairière ouverte bordée de hamacs et food trucks en tous genre. Cachée dans les arbres à proximité, la plus modeste Into The Woods offre un moment dépaysant avec sa petite scène déguisée en wagon abandonné.
Le tout avec une qualité de son rare pour un festival en extérieur. Jouissant d’une position légèrement excentrée du centre-ville et avec un professionnalisme exemplaire, Junction 2 est parvenu à concilier puissance, efficacité et bonne humeur - le tout avec un line-up de plus de 30 grands noms internationaux à faire pâlir d’envie n’importe quel festival français.
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