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Pourquoi ces Néerlandais s’envoient-t-ils de la drogue sur YouTube ?

Le collectif Drugslab joue la carte de la transparence pour mieux prévenir le jeune public

  • Thomas Andrei
  • 5 October 2017
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Ce n’est pas fausser l’impact de la drogue que de la prendre dans un laboratoire plutôt qu’en soirée avec de la musique et beaucoup de gens ?

N : Ça peut, oui. Puis c’est assez ennuyeux ! Tu es la seule sous drogue ! C’est moins fun. C’est pour ça que parfois, pour les drogues psychédéliques, on va dans la rue. On change de décor. On essaie quand même de toujours avoir de la musique, des gens heureux, réconfortants. Je n’ai pas aimé la cocaïne non plus, mais Rens a adoré ! Même s’il était dans le labo. Tout le monde t’écoute, tu as toute l’attention, il y a la caméra, tu crois que tu peux parler sans arrêt ! Mais je n’aime pas cette substance à cause de toutes les morts qui y sont liées. Les guerres de gang. Je ne veux pas mettre mon nez dans quelque chose qui tue les gens.

Bon et comment trouvez-vous les drogues ?

M : (Rire étouffé). Au Pays-Bas, la cocaïne, l’ecstasy, le GHB, ça ne pousse pas sur les arbres. Malheureusement. Tu ne peux pas non plus acheter ça en pharmacie, alors les drogues sont achetées dans la rue. Je ne sais pas où, c’est le boulot des producteurs. Mais ils testent toujours les drogues avant Jellinek, qui nous donnent un rapport sur ce qu’il y a dans la drogue et nous dit si c’est dangereux ou non.
N : Parfois ils ont du mal à trouver certaines choses, comme la DMT. On voulait essayer la 4 MMC (ou méphédrone, ndlr) un lundi mais après le test, on a vu que c’était autre chose. On a dû annuler.

Suite ci-dessous.

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