Afrobeat, house soulful, techno et hip-hop sur une île bretonne au Belle Ile On Air

Petit festival communautaire devenu événement phare de la région bretonne, Belle Ile On Air revient illuminer la pointe bretonne les 9 et 10 août prochains. Pour sa douzième édition, l’événement insulaire à l’air iodé de la bien-nommée Belle-Île-en-Mer offrira aux matelots de tout âge un rassemblement familial à taille humaine dans la cadre bucolique du Bois du Génie, entouré des remparts de la Citadelle Vauban.

À l’affiche, une programmation haute en couleur faite de techno, afrobeat, cumbia, electro swing, rap, hip-hop. Le duo de machinistes ATOEM qui s’est révélé au grand public lors des dernières TransMusicales livrera une symphonie analogique et techno intense à coup de synthé modulaires. Péo Watson, moitié de Kimshies – qui ont sorti en mai dernier un EP - Sexodrome - truffé de pépites bromancesques – illuminera le dancefloor. Sans compter sur la figure de proue de la nouvelle scène disco house hexagonale, Bruno Boumendil – plus connu sous le nom de Folamour – qui diffusera ses tubes bonnes vibes à coup de tubes dancefloor pétris d’influences soul, funk et jazz.

Côté hip-hop, la figure féministe de Cape Town, militante de l’égalité des classes, des races et des genres du nom de Dope Saint Jude délivrera ses messages engagés au son d’un rap cru sur prod bass aux influences grunge pour éveiller les esprits. Entre hip hop, funk et soul, les quatre beatmakers de la Fine Equipe représenteront la nouvelle scène future-beat française.

Etoile de l’afrobeat sauce parisienne, le DJ et patron du label Boukan Records Bamao Yendé décloisonnera la fête en mixant black music, house et bass music. En provenance des block parties de RDC, le collectif KOKOKO! fera résonner les rythmes du ghetto de Ngwaka aux sons de leurs instruments faits à partir d’objets trouvés. Considérés comme « le futur de l’afrobeat » par monsieur Tony Allen (batteur et collaborateur de Fela Kuti, Damon Albarn et Jeff Mills), les neuf néerlandais de Jungle By Night concoctent un stupéfiant cocktail d’éthiopic-jazz, Fela-funk et Lagos-rock qui fera danser le public sans aucun complexe. Autre grande équipe composée de neuf membres, la Zongo Brigade partagera sur scène ses vibrations West African : un cocktail afro-fusion explosif, composé de soul, funk, rock, hip hop et reggae, qui a déjà fait vibrer Glastonbury.

La démarche sera éco-responsable, dans la continuité des actions menées pour l’édition 2018. Une brigade rose “zéro déchet” veillera à la gestion des déchets tout au long du festival. En plus de 37 600 mégots ramassés et recyclés, 2,5 tonnes de déchets organiques issus des toilettes sèches, 200 kg de vaisselles compostables broyée et 640 litres de déchets ont été revalorisés au profit de la ferme de l’île.

Pas d’action sans transmission : des ateliers de sensibilisation à la préservation de l’environnement autour d’activités ludiques seront accessibles à tous, petits et grands, gratuitement au village associatif. Ouvert de 12h à 18h, il accueillera d’autres animations avec entre autres stand d’artisanat local, tatouages éphémères, maquillage et jeux pour enfants.

Toujours gratuitement et avec une volonté « d’ouvrir le champ des musiques actuelles à la population de l’île », le mercredi précédant l’événement ouvrira les festivités sur une ambiance festival de rue détendue sur la place du Marché à deux pas du festival. Ambiance festival de rue détendue, où vous pourrez assister à divers concerts dont la prestation unique entre électronique et improvisations de batterie et voix de Cyril Atef, alias Papatef et sa solo human machine.

Plus d’informations sur l’événement facebook.
Places à réserver sur le site officiel du festival.