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Belgique: La débâcle de VestiVille, le Fyre festival 2.0

Le festival annulé avant même d’avoir pu commencer

  • La rédaction
  • 1 July 2019
Belgique: La débâcle de VestiVille, le Fyre festival 2.0

Il promettait un line-up de rêve et « une oasis urbaine de musique » - pour des tickets VIP jusqu’à 470€, et des festivaliers venus de toute l’Europe – certains avaient dépensé plus de 1 000€ pour le voyage. Le festival Vestiville, programmé dans la ville belge de Lommel le weekend dernier, a tourné au vinaigre avant même d’avoir pu ouvrir ses portes, pour des raisons de sécurité. Selon Associated Press, trois des organisateurs ont été interrogés pendant le weekend. Ils sont suspectés de fraude, blanchiment d’argent et abus de confiance.

La décision vient du bougmestre de Lommel Bob Nijs, qui quelques jours avant le festival avait noté de graves défauts de sécurité : « Le soir en revenant, on a vu qu’ils avaient travaillé dur, mais il y avait encore des problèmes. Il n’y avait pas d’issues de secours, les scènes n’étaient pas sécurisée et ils n’avaient que 30 agents de sécurité », il a confié à la BBC.

Simultanément, les messages de festivaliers mécontents pleuvent. Sur Twitter, "Sharzitname" explique qu'elle a payé £1.238 ses 3 tickets VIP et loué une villa à £739. Une grosse déconvenue à son arrivée, quand elle constate que les organisateurs ne lui ont pas donné la bonne adresse. La maison ne ressemble pas aux photos affichées sur le site lors de sa réservation.

Le rappeur A$AP Rocky, programmé en tête d’affiche avec Cardi B, Ja Rule et Ashanti, a lancé un tweet alarmiste dès 14h le 28 juin, annonçant son annulation, causée par les défauts d’organisation :

Une festivalière, Sammy, a décrit le paysage de désolation offert aux premiers arrivants à la BBC : « À l’intérieur ? Il n’y avait rien. Plein de petits kiosques, mais zéro staff. Et des trous, il y avait plein de nid de poules par terre ».

De nombreux festivaliers ont décrit leur détresse une fois arrivés sur place, laissés pour compte, sans eau et sans nourriture.

« On est arrivés au festival le jeudi soir à minuit en voyageant depuis Londres et n’avons pas pu quitter le camping avant 15h le lendemain pour pouvoir acheter de l’eau et de la nourriture dans un magasin (ils n’en vendaient pas) - il faisait plus de 30 degrés », explique Charlotte, festivalière britannique.

De nombreux internautes ont naturellement fait le parallèle avec l’historique débâcle du Fire festival - voici quelques réactions :

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