Carl Cox promet de la "techno et de la house pures et dures"
Il décrit ce qu'il attend des événements Pure au Privilege, Ibiza
Carl Cox a évoqué son retour à Ibiza cet été: pour lui, il n'a jamais été question de quitter l'île pour de bon.
L'année dernière, il a clôturé sa résidence au Space, après 15 ans de bons et loyaux services, suite à un changement de locataire du club légendaire. Au même emplacement, on attend l'ouverture du HÏ en mai prochain, dirigé lui aussi par le groupe Ushuaïa.
Les adieux prolongés du résident Cox ont laissé bon nombre de clubbers songeurs, jusqu'au moment où le King a annoncé qu'il exporterait ses Pure Parties au club Privilège de San Rafael.
"Maintenant que mon refuge spirituel sur l'île n'est plus, il me faut maintenant en trouver un autre afin de pouvoir continuer à revenir. Il n'a jamais été question pour moi de quitter l'île, la question tournait plutôt autour de 'qu'est-ce-que je vais faire ensuite', me fondant sur ce que j'avais déjà fait pour créer une maison pour Carl Cox et pour ma musique," nous confie Cox.
"C'est une nouvelle ère, on va de l'avant. Ibiza change et ce n'est pas pour le mauvais, c'est pour le bon. Tout le monde semble faire table-rase. Ils veulent que le public vienne dépenser leur argent dans leurs clubs. Ils veulent que les gens quittent Ibiza en se disant "tu sais quoi? Cet endroit est toujours dans la place et est toujours mortel."
Si tout se passe comme prévu pour les Pure Parties, un troisième événement devrait voir le jour - ou plutôt la nuit - en 2017, peut-être même davantage. Après les première éditions australiennes de l'année dernière, Carl Cox promet des fêtes qui n'auront rien en commun avec le monde de la culture VIP sur lequel Ibiza a assis sa notoriété.
"Dès que le public sort dans l'un de ces clubs, la première chose qu'il demande c'est : "où-est-ce que je peux m'asseoir?"
"Où-est-ce que je peux m'asseoir? C'est impossible, je ne veux voir personne assis dans mon club, je veux voir les gens debout, sur la pointe des pieds, en train de soutenir la musique, la scène, enfin tout ce qu'on aime. Je veux vraiment que les gens comprennent à la fin de la journée qu'on ne sort pas son téléphone pour prendre une photo simplement parce qu'on tire des feux d'artifice quelque part."
Tu ne sors pas ton téléphone non plus quand trois DJs se tiennent debout sur les platines, ou sur les CDJs ou même devant leurs ordinateurs et crient au public de sauter.
On ne fait rien de tout ça. On retourne aux fondamentaux, on veut que les gens écoutent de la techno et de la house pures et dures. Si tu n'es pas d'humeur, je te dirai simplement "ne viens pas, laisse ceux qui veulent s'amuser, s'amuser."