Balenciaga lance sa collection «I LOVE TECHNO» SS19 : un flop monumental ?
La techno, c’est sacré.
Balenciaga a présenté sa collection SS19. Cette fois, l’humour n’est pas de rigueur mais la techno est bien au rendez-vous. L'appropriation d’un logo connu dans le milieu qui n’a pas vraiment plu à la communauté.
Ça devient une habitude pour Balenciaga, abonné au bad buzz. Il faut dire que la maison parisienne est portée par un directeur artistique excentrique, Demna Gvasalia, à l’origine des crocs à plateforme fuchsia ou du sac «IKEA» à 1695€. Pour la prochaine collection estivale, Balenciaga a dévoilé des pièces qui affichent le logo «I LOVE TECHNO» avec la typographie du festival montpelliérain et de sa série de compilations.
Sauf que la techno est un sujet délicat pour ses fans. Le tote bag en cuir noir à l’effigie du genre vendu à 1050$ (soit 919€) et la chemise rayée au même tarif n’ont pas vraiment conquis les internautes, qui s’indignent de l’arrivée de la marque comme un bulldozer sur les platebandes du milieu alternatif. Une interprétation ratée, toute en rayures et en couleurs vives, décriée par la twittosphère.
Un clin d'œil raté de Demna Gvasalia ? Le styliste est en effet né en Géorgie où il connaît les confrontations de la guerre civile, qu'il fuit au début des années 90 avec ses parents. La famille s'arrête à Tbilisi, une ville dans laquelle près de 30 ans plus tard, les révoltes populaires continuent. Cette année, des milliers de géorgiens ont manifesté dans la rue contre la politique restrictive du gouvernement et contre les violences policières perpétrées lors d'une descente nocturne les clubs LGBT friendly Bassiani et Café Gallery.
Découvrez les premières réactions face à la collection SS19 de Balenciaga sur Twitter :
Fair play to Balenciaga for absolutely taking the piss with this one pic.twitter.com/fxloW8TMLs
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The least techno thing I’ve seen. @BALENCIAGA https://t.co/vAkjShsZhq
— Abu.Yousufzai (@AYousufzai87) 21 novembre 2018
burn techno to the ground, salt the earth, start anew https://t.co/QjLUR1tbRw
— gunnar haslam (@gunnarhaslam) 20 novembre 2018