La Sacem s’engage pour une rémunération plus équitable des producteurs de musique électronique
En intégrant l’organisation internationale de l’AFEM
Selon un rapport du Sommet International de la Musique publié cette année, la musique électronique se trouve en troisième place des genres les plus écoutés en 2019 après la pop et le rock. Alors que l'électronique devient de plus en plus populaire, les rémunérations des producteurs de musique électronique restent trop souvent peu équitables.
Du 4 au 7 juin, le Midem rassemble les professionnels de la musique à Cannes. A l’occasion du panel sur les musiques électroniques le mercredi 5 juin, la SACEM a annoncé qu’elle intégrait l’AFEM (Association For Electronic Music). La Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de musique fait donc désormais partie de l’association internationale de protection des créateurs de musique électronique.
Une initiative pour « valoriser les musiques électroniques à leur juste valeur et donner ainsi les meilleurs conditions de créer » explique Jean-Noël Tronc, directeur général de la SACEM, dans un communiqué.
Un engagement que l’institution avait déjà entamé en 2016, en conduisant la première étude française sur l’économie de la musique électroniques et en créant l’Electronic Music Factory, le premier centre français de ressources en ligne dédié au genre. En 2018, la SACEM a annoncé la signature d’accord avec Facebook pour mettre au point une gestion commune des œuvres utilisées et partagées sur le réseau social.
En s’associant avec l’AFEM, la SACEM fait un nouveau pas vers la reconnaissance et l’institutionnalisation de l’électronique qui peine encore à se faire une place dans le milieu professionnel de la musique en France.
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