Le Weather Festival touché par une interdiction de vente d’alcool le jour J

La nuit du 27 avril s’annonçait grandiose. Le Weather festival célébrait son grand retour après deux ans d’inactivité. Seulement, un incident a altéré l’ambiance positive du début de l’événement : près de deux milliers de festivaliers ont quitté la Seine Musicale en pleine nuit.

En cause : le refus du maire de Boulogne-Billancourt d’accorder l’autorisation de licence 4 entre 2 heures et 5 heures du matin. « Ca s’est fait sur avis partagé du commissaire divisionnaire et du département, car c’est un événement où on attendait 8 000 personnes, il y a la Seine des deux côtés » explique la mairie au quotidien Le Parisien. La municipalité pointe un éventuel quiproquo sur l’autorisation de la vente de bière en fin de soirée, et défend « n’avoir interdit que la vente d’alcools forts. »

Les organisateurs expliquent de leur côté avoir reçu un accord préalable par mail. Selon eux, ils ont été mis au pied du mur le jour-même lors de la commission de sécurité.

Un épisode fâcheux dont le coût pour l’organisation s'élèverait en « centaine de milliers d’euros » explique au Parisien Aurélien Dubois, président de Surpr!ze - l’agence coproductrice de l’événement.

Pour cette nouvelle édition après plusieurs années d’absence, le Weather a misé sur une programmation pointue et osée, pleine d’artistes défricheurs·euses. Si l’on a pu voir en tête d’affiche des habitués des têtes d’affiches comme Daniel Avery ou KiNK, les organisateurs ont fait la part belle aux étoiles montantes de la scène techno et house mondiale comme Deena Abdelwahed, Djrum, Octo Octa b2b Eris Drew ou Ciel.