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Reportage

Nous y dansions : Boiler Room Paris x Dailymotion: Miss Kittin & Dubfire

Monday Night Fever

  • Clark Engelmann
  • 27 October 2016

La semaine dernière, les chanceux et autres clubbers du lundi ont pu apprécier la performance de la légendaire Miss Kittin et de son guest, le tout aussi légendaire Dubfire, qui nous ont gâté avec des sets pas tout à fait comme d’habitude. Avec Teki Latex comme maître de cérémonie et un Badaboum aussi bouillant qu’un samedi soir, retour sur un moment de pure liesse électronique.

C’est le Badaboum qui accueille l’event ; club parisien niché au bout de la rue des Tallandiers, il est connu aussi bien pour sa solide programmation électro que pour son bar à cocktails sophistiqué, sa garçonnière seventies et depuis peu sa « cantine ». Miss Kittin ouvrait le bal à 20 heures, suivie à 21 heures par Dubfire, les deux DJ ont repris ensemble le contrôle des decks à 22 heures jusqu’à la fin; on retrouve le concept de Republic of Kittin, démocratiquement les DJ se voient tous attribuer une heure de line-up. Pas de jaloux.

Teki Latex s’est chargé du warm-up pendant près d’une heure et demie; le curateur de Boiler France s’est acquitté de la tâche avec brio et laisse un public totalement al dente à la belle Miss Kittin. Il est à peine 20 heures et le Bada vibre comme un samedi soir. C’est la première Boiler de la DJ et producteur from Grenoble, Isère. Fidèle à elle même, elle mélange les genres musicaux avec panache; électro, acid house, new wave… on a même dansé sur "Rock the Casbah" des Clash. Le public, déjà ravi de retrouver la belle, est aux anges. La traditionnelle brochette de boiler-dancers, très éclectique pour l’occasion, est survoltée, on se croirait - presque - dans une version dark wave de Soul Train.

Quand vient le tour de Dubfire, Miss Kittin s’empresse de chuchoter à l’oreille de Teki Latex « this is not a techno set » et l’ex-TTC de prévenir la foule « this is not a techno set ! so Dubfire, surprise us ». Surprise de taille en effet; une heure de new wave, dark wave, indus, punk; un set sombre qui nous a permis de clubber sur de gros classiques de Ghost Rider, des Ramones ou des Cure… Hormis la poignée de déçus qui espéraient un mix plus minimal et plus techno, tout le monde, Miss K. comprise, semble conquis.

A 22 heures, Miss Kittin reprend les platines pour son 2e set de la soirée, c’est parti pour deux sulfureuses heures de B2B. Le spectacle en valait le détour; le tandem de la nuit tout de noir vêtu, avec d’un côté, Miss Kittin coiffée d’un bibi à oreilles de chat et voilette, et de l’autre, Dubfire; pour l’occasion, le DJ arborait un maquillage de nuit, à mi-chemin entre Gene Simmons de KISS et Robert Smith. Et bien sûr, tout autour, le public survolté, toujours dans la place.

Pour sa première Boiler Room, Miss Kittin a placé la barre très, très haut; une sélection irréprochable, un guest exceptionnel qui nous régale d’un set totalement inattendu et un bouquet final d’une intensité rare. Soit le pari plus que réussi de transformer un lundi en samedi soir. Respect.

Et un petit bonus pour les oreilles :


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