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À Paris, un festival célèbre le gqom, le kwaito et les sonorités panafricaines tout l'automne

De l'Afrique à l'Asie, une saison pour danser

  • Camille-Léonor Darthout
  • 14 October 2019
À Paris, un festival célèbre le gqom, le kwaito et les sonorités panafricaines tout l'automne

Le Hasard Ludique s’apprête à accueillir une longue saison musicale automnale aux sonorités hybrides et métissées. Du 31 octobre jusqu'au 7 décembre, le festival NYOKOBOP ouvre les portes de sa troisième édition sur un panel pointu de musiques électroniques actuelles et internationales. Et pour la première fois en trois ans, la fête s’exporte hors du Hasard Ludique le temps d’une soirée, au musée du quai Branly.

Frontières tombées, les combinaisons se font audacieuses et libèrent une créativité vent de fraîcheur. Ici, le gqom de Durban et le kwaito-house de Johannesburg se mêlent au Mando-trap oriental et à l’électro sabar qui puise ses sonorités typiques de l’instrument traditionnel sénégalais. La scène internationale représentée est neuve et débridée – Afrique, Moyen-Orient, Asie, ne sont plus qu’une catégorie de ”musique du monde” – et laissent entendre un large catalogue de genres hybrides.

Les musiques de clubs africaines ont le droit à leur temps fort avec le fervent défenseur de la scène GQOM DJ Lag, la DJ anglaise et animatrice radio Tash LC ainsi que le membre du collectif parisien Gqommunion, Sébastien Forrester, en live. Une soirée spéciale afrofusion aux notes R’N’B prendra notamment place avec le trio phare de Boukan records, Nyokō Bokbaë – composé de William (Bamao Yendé), Mag (Lediouk) et Dourane – suivi du rappeur Nigérien Ekiti Sound. S’invitent également sur la programmation du NYOKOBOP, les basses tropicales de Dengue Dengue Dengue pour une nuit sous haute fréquence.

Une soirée spéciale est dédiée à la plateforme artistique pluridisciplinaire ARABSTAZY, destinée à établir une connexion entre héritage, identité, culture et arts digitaux. L'organisme est créé en tant que collectif à la suite du Printemps arabe duquel découlent de profondes mutations dans l'écosystème artistique maghrébin. Au fil du temps, ARABSTAZY s'est élargi afin de proposer une vision futuriste nord-africaine et moyen-oriental. C'est en live que Paris découvrira le collectif le jeudi 5 novembre, suivi de deux signatures des compilations Under frustrations la Tunisienne houaïda et le Français Terra Aziz.

Pour patienter jusqu'à la fin du mois, découvrez ci-dessous une playlist spéciale Nyokobop 2019. Pour plus d’informations sur le festival, c’est par ici.

Crédits Photo : Eetu Ahanen

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