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Reportage

Snapped : Printworks est la révolution architecturale dont Londres avait grand besoin

Retour sur la première saison du club rentré dans les annales dès son ouverture

  • Marie-Charlotte Dapoigny
  • 5 May 2017

Nul besoin d’être spécialiste de la scène britannique pour avoir entendu parlé des temps difficiles que traverse Londres, ne serait-ce que lors de la fermeture médiatisée de l’iconique fabric à la rentrée 2016 qui a pris de stupeur la communauté internationale. Corruption, opérations anti-drogues coercitives et une pression foncière débridée ont porté un sérieux coup à la scène de la capitale anglaise ces dernières années : près d’un tiers de ses clubs ont fermé depuis la fin des années 2000.

Dans ce contexte plutôt morose pour la vie nocturne locale, l’annonce de l’ouverture de Printworks, un super-complexe à la superficie ahurissante complètement dédié aux évènements underground, est arrivée à grand fracas, comme un rayon d’espoir pour les organisateurs et les adeptes. Dès son ouverture, l’avis a été unanime : Londres a trouvé une nouvelle structure capable de rivaliser avec Berghain.

Dans le cadre magique d’une ancienne imprimerie de trois étages, il est bien difficile de trouver à redire tant les efforts et moyens mis en place pour permettre au bâtiment d’achever sa révolution architecturale ont été d’une ampleur rare : un bâtiment à la présence et au passé industriel qui donnent des frissons, une installation lumière à couper le souffle, une salle principale totalement insonorisée, permettant un rendu sonore de grand niveau, et toute les petites touches qui font monter l’expérience Printworks bien au-delà de la warehouse habituelle : des affiches claires, un point d’information, un staff toujours souriant et des décors au point. « C’est un bon mix entre Berghain et Sonar, » nous dira d’ailleurs un berlinois, des étoiles dans les yeux, lors de la soirée de fermeture orchestrée par Ben Klock.

La première saison est désormais terminée, laissant place aux festivals de l’été. Printworks ouvrira ses portes en juillet pour accueillir le festival Afropunk et accueillera de nouveau le public chaque semaine pour une nouvelle saison dès Octobre 2017, avec de nouvelles galeries. En attendant, retrouvez les meilleurs moments de la saison hiver-printemps 2017 dans la série d'images ci-dessus avec la Launch party, Nina Kraviz, Some Voices and bien entendu le grand final Klockworks avec Photon, le set conceptuel son-lumière de Ben Klock et son installation lumière remarquable.

(Crédit photo : Danny North, Giles Smith, Justine Trickett, Max Meichowski, Jake Davis, Carolina Faruolo, Gemma Bell.)

Marie-Charlotte est rédactrice web pour Mixmag France, suivez la sur Twitter.

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