Un appartement Airbnb saccagé par « des centaines de ravers drogués »
Projet X dans un Airbnb de Londres
Les quartiers huppés de l’Ouest de Londres sont rarement prisés des ravers britanniques, mais un appartement luxueux de Kensington a échappé à la règle le week-end dernier. Il était loué sur Airbnb par une femme qui a organisé une soirée avec « des centaines de ravers drogués [...] au protoxyde d’azote ».
La propriétaire Elizabeth Sterling loue depuis trois ans son logement estimé à plus d’1,3 millions d’euros, près des Phillimore Gardens, dans le quartier chic de Kensington. L’appartement haut de gamme comprend cinq chambres, des meubles anciens en argent, des tapisseries, des œuvres d’Andy Warhol, Jasper Johns, Miro et Picasso. Elle n’avait jamais eu de litige avec ses locataires, jusqu’à ce jour.
Sterling ne s’attendait pas à ce que de tels dégâts pouvaient être commis par cette « jeune fille à la petite voix », Kudzi, qui a loué l’appartement pour fêter un mariage et une naissance à venir.
« Ça m’a tellement touchée que j’ai voulu rendre leur séjour unique », « Lorsqu’elle est venue récupérer les clés, Kudzi ne payait pas de mine. J’ai été impressionnée par sa voix douce qui m’assurait qu’elle allait éteindre la musique avant minuit. Je l’ai déposée à la rue du dessus pour acheter des couches roses et des bougies - j’ai tout de suite pensé qu’il s’agissait d’une baby shower. »
Sterling a finalement découvert la vraie nature de sa réservation lorsqu’elle a été réveillée par la musique, avant de trouver plusieurs centaines de personnes qui faisaient la fête chez elle.
« J’ai vu quatre hommes bien habillés fumer des joints, alors qu’il ne devait y avoir que des femmes. Je leur ai demandé ce qu’ils faisaient et ils m’ont répondu que c’était une surprise. Je lui ai demandé d’éteindre la musique, mais elle n’a pas cessé d’augmenter. J’étais furieuse. J’ai essayé de rentrer dans la maison mais j’étais bousculée lorsque je passais. Trois grandes filles n’arrêtaient pas de demander « T’es qui, sa**pe ? » et je leur criais que j’étais la propriétaire de la maison. »
La police est intervenue mais n’a pas pu interrompre la soirée avant une ordonnance du tribunal. Les 120 personnes auraient été dispersées plus tard et aucune arrestation n’a eu lieu.
Les dommages s’élèveraient selon Sterling à plusieurs milliers d’euros, dont des trous de cigarettes sur son tapis. Le quotidien local Metro a reçu un communiqué d’Airbnb expliquant que tous les hôtes sont couverts par une garantie allant jusqu’à environ 870 000 euros de dommages.
« Je me sens outrée », confie Sterling au journal. « Je ne peux pas y penser sans trembler. Je me considère comme une super hôtesse et je me plie en quatre pour mes hôtes. Airbnb se présentait comme un bon moyen de gagner de l’argent en écrivant mon livre, mais cet événement a trahi ma confiance en Airbnb et mes propres choix. »