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15 questions à : Alexkid

Il sera à la Trans Europe Express : Rex Club au Sucre le 27 mai prochain

  • Julie De Smedt
  • 25 May 2016
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4. Après avoir envoyé une cassette à Laurent Garnier, tout s’est emballé pour toi. Raconte nous cette rencontre, ton état d’esprit à ce moment là.

Je lui avais donné une démo au Rex pour lui demander son avis car je n’étais pas à 100% convaincu de mon beat, et il m’a signé sur Fcom. On a du sortir la demo même car j’avais effacé le beat en question. Douze ans plus tard, j’avais sorti 3 albums et plusieurs maxis. Ce fut une vraie chance pour moi à l’époque car je pouvais difficilement imaginer mieux. C’était aussi une période musicale très intéressante et surement moins difficile qu’en ce moment, mais j’avoue aussi avoir travaillé sans relâche. Certains de mes morceaux comportent une quantité d’edits qui me fait désormais presque peur ! Je faisais un travail d’orfèvre tellement j’étais pointilleux et méticuleux... j'en serais incapable aujourd’hui. Maintenant, je recherche l’urgence, les accidents et les surprises.

5. Tu es parti vivre à Berlin, pourquoi ? Qu’est-ce qui t’as attiré vers cette ville ? L’ambiance, la richesse musicale, la population ?

A la naissance de ma fille, j’en ai eu marre de Paris et j'ai ressenti le besoin de partir. J’ai hésité entre Barcelone et Berlin, et puis j'ai finalement fait mon choix. Je pense que j’avais à la fois besoin de confort et d’incommodité et Berlin correspondait bien à ça. En bref : un grand appart pour beaucoup moins cher, des hivers de merde, l'avantage d’avoir et de pouvoir rencontrer tous mes pairs… mais aussi le challenge de faire aussi bien, ou mieux. D’ailleurs, à ce sujet, l’inspiration me vient souvent d’artistes peu connus lorsque je suis à Berlin.

6. Tu travailles d’ailleurs avec de nombreux artistes internationaux, penses-tu qu’ils te permettent de t’ouvrir à différents milieux ? Qu’est-ce qu’ils t’apportent ?

Tous les gens m’apportent quelque chose et souvent ce ne sont pas les “internationaux”. Chacun apporte quelque chose. Cela peut être aussi bien une perspective, une approche ou un point de vue différent sur la musique. Je suis très observateur et parfois même un peu trop. Il parait que je regarde trop les gens… J’ai eu le plaisir d’aller à deux reprises dans le studio de Ricardo Villalobos, et plus que son - superbe - setup, j’avoue que ce qui m’a le plus fasciné a été sa réflexion sur sa propre musique, la logique de son installation qui laisse une grande part à l’improvisation. J’étais fasciné.

7. Parle nous de 510K. Qu’est-ce que c’est ?

Alors, 510k est une plateforme que j’ai créée avec un associé dans le but de faire aussi bien du développement d’artistes et du management que des labels et des évènements. On fait aussi du consulting et une partie de la direction artistique pour le festival Subsonic en Australie, activité que nous aimerions developper. 510k gère aussi une partie de la logistique. Notre activité consiste pour l’instant essentiellement à faciliter la tâche aux artistes dans ce qu’ils entreprennent. Pour l’instant c’est surtout du booking, mais on développe les autres activités peu à peu. J’en suis l’instigateur, mais je laisse Kim, Jess et Micha - qui travaillent avec moi - faire le gros du boulot. J’apporte mes connaissances, contacts et donne une direction générale à la chose.

8. Quelle est la philosophie de ton label Wu-Dubs ?

Elle est très simple! C’est une sonorité Dub/Techno/House assez roots, et de préférence pas du tout à la mode - même si du coup, c’est un peu à la mode. J’aime les choses intemporelles. Mes références seraient aussi bien Mosaic que Basic Channel. J’ai simplement voulu combiner mon amour pour les productions Dub et l’électronique. Le Dub n’est-il pas au final le premier genre qui élève le producteur au rang d’artiste ? Pour moi c’est la fondation même de la musique électronique.

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