Bordeaux: 10 dimanches d’été en plein air gratuits pour célébrer l’électronique du monde entier

Le Bordeaux Open Air réveillera « La Belle Endormie » en proposant un événement dominical gratuit, électronique et chaleureux - malgré les quelques 75 000 personnes cumulée lors de l’édition précédente. Dix dimanches en plein air, du 30 juin au 29 septembre, pour terminer les week-ends d’été dans une atmosphère conviviale et festive. Pour sa quatrième édition, le festival multisite bordelais poursuit sa mission de rassembler dans la diversité et faire tomber les frontières du cloisonnement social.

De Bordeaux...

Cette année, les festivités se prolongent sur deux semaines de plus par rapport à l’édition précédente, pour profiter au total de dix dimanches en plein air. Le BOA proposera son parcours musical sur de multiples sites bucoliques de la capitale girondine. Les parcs et jardins deviendront pour l’occasion un dancefloor à ciel ouvert. Comme berceau et point névralgique de l’événement, le Jardin Public, écrin de nature en plein coeur du paysage citadin. Autour, le Parc Palmer, gigantesque terrain de jeu de 25 hectares surplombant la ville. Pour une atmosphère un peu plus intimiste mais toujours en extérieur, le Square Dom Bedos offre quant à lui un jardin de 3 200 m².

© Milena Delorme

Avec la volonté de développer un événement de proximité qui rassemble un public local, diversifié, intergénérationnel, et de tous les âges, BOA participe au décloisonnement social et au développement culturel de Bordeaux. Rassembler autour de diverses ateliers et activités telles que l’initiation au break-dance, à la danse orientale, mais aussi à la MAO, et la confection de fresques participatives, activités déjà testées et approuvée l'édition précédente. Cette ouverture qui permet un décloisonnement social et générationnel donne à l’événement son côté chaleureux et dominical. Cette proximité se retrouve également à travers une démarche éco-responsable. Leur partenaires sont issus de l’artisanat local pour faire valoir le terroir du coin.

© Miléna Delorme

… Aux quatre coins du monde

Mais plus qu’un décloisonnement social, c’est à un décloisonnement culturel que BOA nous invite. Ces rassemblements dominicaux seront ainsi ouverts à un public d’ici et d’ailleurs, tout comme aux artistes du monde entier. Utiliser la musique comme lien social, pour empêcher l’entre-soi et mettre en valeur les relations de proximité entre les peuples.

Pour se faire, le festival laisse carte blanche à des ambassadeurs issus de villes internationales et impliqués dans leur scène locale, afin de célébrer leur culture musicale. Chaque jour est dédiée à une ville. Cette année, la curation propose un tour du monde des musiques électroniques à travers une dizaine de villes, de Bruxelles à Johannesburg en passant par Tokyo, Budapest, New York, Melbourne et São Paulo.

© Pierre Albarn

Une diversité culturelle et des styles. Cette cartographie des musiques électroniques des quatre coins du monde apporte un éventail de genre allant de la deep house rétro-futuriste de l’Australien Harvey Sutherland, au mélange entre post punk, batucada et brazilian disco de Trepanado, en passant par la synth pop d’Acid Child. Et en invitée d’honneur le 7 juillet au Jardin public de Bordeaux, l’icône sud-africaine Ntombi Ndaba viendra pour sa première performance hors de son pays d’origine.

« L’édition 2019 affirmera plus que jamais les choix et valeurs portés par le festival. Le choix de défendre une direction artistique imaginée hors des sentiers battus, singulière, défricheuse et pour autant qualitative. Le choix de promouvoir la musique en festival autrement que par des têtes d’affiches et de placer la découverte au centre de la démarche artistique. S’en décline une programmation qui se veut à la fois moderne et représentative du passé culturel des villes invitées, » déclare l’équipe de BOA.

© Astrid Lagougine

Cette programmation pointue et éclectique met en lumière des artistes qui sont particulièrement investis dans leur scène locale. Parmi eux, Cream Cracker, curateur mauricien accompagne la carrière de jeunes artistes à l’international grâce au collectif ‘The Bakery’ et est fondateur de l’unique disquaire de l’île, ‘The Original Bakery Store’. La DJ hongroise Lau est quant à elle créatrice de la série d’événements ‘Noise Control’ qui vise à promouvoir et connecter les femmes de la musique électronique à celles qui travaillent dans les différents domaines de l’art à Budapest.

Les festivités débuteront le 30 juin au Square Dom Bedos. Pour ce premier rendez-vous dominical, ce sont nos voisins belges qui sont à l’honneur. Aux manettes de la programmation de la journée, l’artiste multi casquettes DC Salas. En représentant d’une scène en pleine expansion, celle de Bruxelles, le résident du Wax et directeur artistique du club Mr.Wrong s’entoure de deux acteurs de la capitale de l’électronique en devenir : Kiosk Radio, cabane au cœur du Parc Royal et radio locale, ainsi que Fais Le Beau, instigateur des soirées Gay Haze vous fera danser sur sa sélection house des 90’s, new beat et transe.