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Flashback : Black Devil Disco Club raconte la musique et les soirées de sa jeunesse

"Les évolutions viennent souvent de gens qui font des conneries"

  • Thomas Andrei • Photos : © Robin Benisri
  • 25 September 2017
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C’était comment de déménager à Paris après des années en banlieue ?

J’avais 22 ans, dans la rue la plus commerçante : la rue du Faubourg Saint-Denis. Une rue extraordinaire. À l’époque, c’était même super-extraordinaire parce qu’il y avait beaucoup plus de mélanges entre Français et étrangers. Les traditions se mélangeaient. Il n’y avait pas eu la vache folle donc on pouvait acheter des colonnes vertébrales, des choses comme ça. C’était pas cher et très bon quand bien présenté. Ça se ressent dans ma musique à partir de 78. Ces influences multiples font ma musique, qui est très métissée. À la première impression, ce n’est pas ce qu’on ressent. Mais si on fait attention, on entend un tas de rythmiques qui rejoint la musique orientale ou extrême orientale. C’est pas défini, c’est simplement un patchwork d’influences.

Vous jouiez ensuite de l’accordéon avec les Francs Garçons, comment s’est fait la transition avec la musique électronique ?

J’en jouais pour rigoler, c’était amusant. C’était pour des shows de music hall. C’est des instruments. Tu prends un instrument qui a un son comme ça, tu fais de la valse musette. Une guitare électrique tu fais du rock’n’roll. Un synthétiseur tu commences à faire un truc inconnu. C’est ça qui m’intéressait. Tu jouais du synthétiseur, tu étais dans l’inconnu. Il n’y avait pas de réalité parce qu’il n’y avait pas de prédécesseur. J’en jouerais très mal aujourd’hui. C’était de l’accordéon piano. Avec un accordéon à boutons, je serai aussi nul que les Roms dans le métro.

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