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La Mona fait danser Paris

Rencontre avec Nick V

  • Nora Djaouat
  • 8 December 2016
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Après deux ans de test, vous investissez désormais la Bellevilloise pour votre nouvelle résidence. Pourquoi ce choix ?

Il y a deux salles qui vont nous permettre de proposer une diversité de programmation, plus soul disco dans la petite salle en haut et house en bas. L’idée c’est de pouvoir proposer une programmation plus large, et aussi l’ambition nouvelle avec la Bellevilloise c’est d’instaurer le early clubbing. On veut proposer aux gens de venir tôt, dès 22h, avec un premier volet de soirée autour de la danse, et avec un headliner dès 23h à un prix très accessible.

Tu apportes aussi une grande importance à la lumière, non ?

Il faut toujours un light jockey, c’est hyper important ! Un club sans lumière ce n’est que la moitié d’un club. Depuis 8 ans je bosse avec le même opérateur : Arnaud. Il est à côté de moi à chaque Mona, il opère les lumières, et il nous crée des lumières spécifiques dans la salle, avec des logos et des effets un peu ailleurs dans le club. C’est un élément essentiel, on remarque tout de suite quand il n’est pas là.

Peux-tu évoquer certains de tes plus beaux souvenirs de soirées Mona ?

Celle avec Jeremy Underground était très forte, car on a vraiment pris conscience du renouvellement du public pour notre soirée. Je pense également à une soirée où on a reçu Red Greg, un DJ disco, qu’on a fait jouer un peu avant Jeremy en 2010. C’est un grand digger et il commence maintenant à bien tourner sur les réseaux de Floating Points, de Sadar Bahar, et de Jeremy. C’est un DJ qui que l’on ne voit pas beaucoup, car il ne danse pas beaucoup et on a l’impression qu’il ne regarde jamais le public mais quand il joue c’est une vraie tornade disco. Je me souviens aussi de beaux moments de complicité avec des DJs qui me sont chers, comme Daniel Wang et Mick Huckaby. Ils sont un peu aux antipodes. Il y a Daniel, qui est très communicant, très flamboyant, et Mick, qui peut paraître taciturne, qui ne parle pas beaucoup, mais il y a une vraie osmose entre nous musicalement parlant.

Aujourd’hui tu ajoutes une nouvelle corde à ton arc avec le label Mona Musique. Peux-tu nous en dire plus ?

Le label, c’est un nouvel aspect de la Mona. C’est un projet plus personnel, je l’ai appelé Mona Musique mais c’est un projet à côté, que je ne fais pas forcément avec les mêmes personnes. Pour moi c’était une manière de concrétiser le travail de recherche musical que je fais pour mes soirées et que j’ai pu faire pour 22tracks.

Les sorties seront-elles exclusivement made in France ?

La première sortie était made in France, c’était le hasard et le fait que je sois proche de ces artistes-là à ce moment précis. Ce sera principalement des collaborations entre artistes confirmés et artistes émergents, à l’image des bookings des soirées. Le seul principe ce sera que la musique puisse bien retranscrire ce qui se passe à la Mona, et qu’elle puisse être jouée sans problème à la Mona."

Ce samedi, la Mona vous attend à la Bellevilloise pour une soirée autour d’un dresscode « Glitter ». En première partie, vous pourrez assister à un cours de Waacking, la fameuse danse Disco. En guise d'échauffement, voici trois classiques Mona :

Sweet Cream - I Don't Know What I'd Do (If You Ever Left Me)

Louie Vega feat Cassio Ware - Just The Way I Like It

Brawther - Do It Yourself (Alternative Mix)

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