Google est désormais actionnaire majoritaire du Burning Man

Google a acquis la majorité des actions du festival américain Burning Man.

Les premiers échos apparus sur le site Burners Feel The Burn indiquent que le géant a fait son offre dans la nuit du 31 mars pour prendre le contrôle du festival. Son acquisition est désormais réussie.

Google détient 51.2% des parts du festival : en tant qu’actionnaire majoritaire, la multinationale pourra désormais prendre le contrôle de la logistique de l’événement annuel. Si le coût de l’opération est encore confidentiel, les experts l’estiment à environ 1.2 milliards de dollars.

Ce n’est plus un secret, Google est présent sur le festival depuis des années. Plusieurs témoins indiquent que les fondateurs du moteur de recherche Sergey Brin et Larry Page s’y seraient rendus depuis la première édition et auraient même embauché leur ancien CEO en 2001 après une semaine de test à Burning Man, pour voir comment il s’en sortirait sur la Playa.

Marcus Fooly, directeur de la division Jeux et Divertissement à Google, a détaillé les projets de la société pour le festival : « On ne veut pas changer la ligne directrice de l’événement, nous voulons rendre hommage à l’essence de Burning Man. Nous ajouterons simplement les “O” de Google sur les yeux de l’effigie du festival. Robot Heart sera rebaptisé Roobot Heart – quelques petits détails esthétiques, rien de plus ».

Interrogé sur sa contribution aux valeurs de partage du festival, Fooly a indiqué qu’ils pensaient à un « moteur de recherche localisé qui permettrait aux gens de trouver des denrées essentielles comme la nourriture, l’eau ou des paillettes ».

Une acquisition plutôt inattendue pour le festival qui affirmait récemment sa volonté de s’attaquer aux influenceurs Instagram et aux offres de camping de luxe afin de retrouver son esprit DIY originel.

Voilà qui devrait naturellement provoquer un tollé chez les « Burners ». Pour plus d’information, rendez-vous sur Google pour retrouver les dernières infos sur Burning Man.

Initialement paru sur mixmag.net