Le DJ Datsik accusé de harcèlement sexuel et détournement de mineur

L’artiste EDM canadien Datsik, nom de baptême Troy Beetles, s’est retrouvé au centre de plusieurs accusations de harcèlement sexuel - dont plusieurs cas reportés sur des mineures - sur les réseaux sociaux hier.

Deux comptes Twitter ont posté des captures d’écran de conversation privées montrant des individus partageant des récits accablants. Ils décrivent l’artiste incitant plusieurs jeunes fans à prendre des drogues dans son bus de tournée, harcelant des jeunes femmes visiblement non consentantes. Un commentaire dépeint une victime « tellement saoule qu’elle ne se souvenait plus de son nom », abandonnée sur le capot d’une voiture.

À la suite de ces accusations graves, d’autres internautes ont partagé d’anciens tweets douteux postés par Datsik sur ses réseaux sociaux, dont un retweet d’une remarque « le mot ‘viol’ est un peu fort, je préfère le terme ‘câlin difficile’ » - ils ont depuis été effacés par l'artiste.

Un autre internaute a pointé du doigt la « blague » de Datsik et de son équipe : ces derniers avaient pris pour habitude d'inscrire le mot ’TULSA’ sur des passes backstage distribués aux fans invitées après ses performances - un mot qui lit SLUT, soit « salope » dans la réflection d’un miroir.

Datsik a répondu publiquement à ces accusations sur son compte Twitter, niant les faits et clamant qu’il ne « profiterait jamais de qui que ce soit », expliquant que les passes en question étaient le fait d’un « abruti sur la tournée » qu’il avait « viré » par la suite.