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Les sanctions contre les fêtes clandestines pourraient monter jusqu'à 10 000 euros

Face à la multiplication des soirées illégales, le gouvernement veut augmenter les amendes.

  • Théotime Roux
  • 19 November 2020
Les sanctions contre les fêtes clandestines pourraient monter jusqu'à 10 000 euros

Les soirées bravant le confinement se multiplient : le 13 novembre dernier, dans un loft de Joinville-le-Pont, la police a mis un terme à une soirée à l’aide de grenades de désencerclement. Le 15 novembre à Montpellier, près de quarante personnes ont été verbalisées et l’organisateur de la soirée a été convoqué par les gendarmes. A Nîmes, une centaine d’élèves de l’Ecole Nationale de Police se sont regroupés pour une fête en plein couvre-feu.

Invité de France Info dimanche dernier, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a rappelé les consignes gouvernementales : « Les rassemblements privés, parfois festifs, sont une source importante si ce n'est majeure de contamination ». Dans le viseur du gouvernement, une amende aux contrevenants du confinement « pas suffisamment élevée, on va sans doute la renforcer ». En allant potentiellement s’inspirer de ce qui est pratiqué outre-Manche : « Si on veut une sanction dissuasive, elle peut être très dissuasive. Je crois que c'est au Royaume-Uni où vous avez une sanction qui va jusqu'à 10 000 euros. C'est assez dissuasif pour ceux qui organisent ces soirées », a ajouté Gabriel Attal, pour qui il est important d’agir contre ces événements qui choquent « beaucoup de restaurateurs, beaucoup de patrons de boîtes de nuit qui sont aujourd'hui fermés et qui voient qu'il y a des personnes qui organisent des fêtes clandestines qui sont une source de contamination ». Au Royaume-Uni, ces amendes de 10 000 livres se sont retrouvées au cœur d'un nouveau scandale qui a éclaboussé le gouvernement de Boris Johnson : elles ont dû être suspendues vendredi dernier pendant quelques jours, leur administration étant jugée injuste faute de communication claire avec les forces de l'ordre qui les administrent. Dans un relatif flou juridique, des personnes qui ont dû les payer n'avaient pas été informées de la possibilité de contester le montant considérable de l'amende face à un juge.

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Théotime Roux est rédacteur junior pour Mixmag.fr, suivez-le sur Twitter.

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Photo en une : "otherworld warehouse party | oaksterdam" by solsken is licensed under CC BY-NC-SA 2.0

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