Le ​Rex Club annonce une soirée spéciale avec Jeff Mills et Tony Allen en live

Voilà une année très spéciale pour le Rex Club : l’institution des nuits parisiennes célèbre trois décennies de fêtes, de musique électronique et de résidences. Depuis janvier, le club dévoile un programme de haut vol : après avoir accueilli Laurent Garnier et Radio Meuh pour une émission rétrospective de 3h30 sur la musique électronique, le Rex Club annonce une collaboration exclusive entre deux pionniers représentants de la black music : Jeff Mills et Tony Allen.

Si l’on ne présente plus Jeff Mills, ambassadeur de la techno de Detroit, ancien membre d'UR élevé au rang d’officier des arts et des lettres en France, le nom de Tony Allen peut être moins évocateur pour les fans de musique électronique. Cet illustre batteur est un des pionniers de l’afrobeat aux côtés de son acolyte Fela Kuti qui affirmait à son propos : « Sans Tony, il n’y aurait pas d’afrobeat ». L’artiste nigérian a notamment sorti un album Lagos No Shaking en 2005 sur le label Honest John Records, co-initié par le chanteur de Gorillaz Damon Albarn et dédié à la scène africaine, qu'il affectionne particulièrement.

Ce live hybride entre acoustique et électronique entre Jeff Mills et Tony Allen n’en est pas à son premier essai. En 2016, les deux virtuoses présentaient un live électro-acoustique au club de jazz parisien New Morning. Par ailleurs, leur EP Tomorrow comes the Harvest, fruit de leur collaboration, paraîtra le 28 septembre.

Dans un communiqué officiel, Jeff Mills évoque une réconciliation entre machines et instruments : « Parce que nous ne sommes pas liés par un master tempo, je suis dans la capacité de jouer mes instruments et de parler avec la machine, pas juste programmer une séquence et appuyer sur play. C’était important d’avoir conçu cette technique pour que je puisse rencontrer Tony d’un point de vue créatif. Chacun de nous fait son truc mais nous pouvons le faire ensemble. »