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En bref

Un jeune collectif minimal et micro décloisonne la fête parisienne

Des bars, aux clubs, en passant par les warehouses, Soare n’a pas de limite

  • Sarah Pince
  • 30 April 2019
Un jeune collectif minimal et micro décloisonne la fête parisienne

Ce n’est pas un hasard s’il porte le nom de l’astre qui nous prodigue chaleur et lumière. Des petits bars, aux clubs, en passant par les warehouses, Soare, “soleil” en roumain, illumine la ville lumière de ses rayons minimal, house, breakbeat et techno.

Le partage : voilà le modeste credo de ce jeune collectif parisien fondé en juillet 2018. Ses deux fondateurs sont deux habitués de la scène parisienne et fervents résidents des soirées Soare : Mister HaK et Duncan, qui se présente comme un « fanatique de la musique minimale et de la micro house depuis quatre ans. » Ces deux mélomanes se sont entourés de jeunes passionnés qui souhaitent avant tout partager leur amour pour la musique et faire voyager les sens et les esprits.

« Proposer ma vision de la teuf, autour d’une chaleur musicale et de good vibes. » Une vision de la fête qui cherche à sortir des sentiers battus et une perspective qui sort des moules enfermés entre les murs des clubs ou des warehouses. « On ne veut pas s’enfermer dans un lieu. Ce que l’on cherche à développer, ce sont des soirées qui peuvent se passer en clubs, comme en warehouse ou dans des bars, » ajoute Duncan.

L’équipe organise ses premiers événements dans de petites salles. Pour leur première soirée en 2018, ils s’allient avec le collectif d’Haribo House et ramènent tout droit de Berlin un invité de marque – le maître de la minimale Thomas Melchior – devant un public de 400 personnes.

Puis du club à la warehouse, l’équipe voit plus grand et propose un nouveau format de soirée qui rassemble dans un même lieu l’univers de la techno et de la minimal. Du vaste espace de la warehouse, la Soare s’essaye à l’afterwork en investissant les Petites Gouttes, bar du 18e à l’ambiance chill et cosy. Différents formats pour rendre leurs événements les plus divers possibles.

S’il s’exporte dans de plus grandes salles, le crew tient à préserver son authenticité : « On ne veut pas booker du déjà vu. Les artistes que l’on booke, on les programme car on les apprécie et qu’ils collent à notre façon de concevoir la fête. »

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