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Violences policières à Nantes: Les acteurs de la fête libre exigent des réponses sur la disparition de Steve Caniço

Les associations interpellent les pouvoirs publics

  • Sarah P
  • 3 July 2019
Violences policières à Nantes: Les acteurs de la fête libre exigent des réponses sur la disparition de Steve Caniço

Il y a deux semaines, une violente charge de policiers a mis terme à une soirée techno organisée le soir du 21 juin. Une fête de la musique qui ne se passe pas comme prévu à Nantes. L’intervention brutale a engendré une bousculade poussant 14 personnes à se jeter dans la Loire. Depuis ce jour, un fêtard du nom de Steve Maia Caniço est porté disparu.

« Où est Steve ? » pouvait-on lire les pancartes de manifestants qui défilaient samedi dernier dans les rues de la ville ligérienne. Un cortège pacifique qui réclamait « justice » et « vérité » sur la disparition inquiétante du jeune homme de 24 ans qui n’a plus donné signe de vie depuis la nuit du 21 au 22 juin. Un message qu’on a également pu lire sur la twittosphère. Le hashtag #OuEstSteve s’est positionné en Top tweet dans l’après-midi.

En plus d’un dépôt de plainte collective, les associations Média’son et Freeform ont annoncé ce midi la tenue d’une conférence de presse devant la préfecture à l’issue du rendez-vous avec le préfet. L’association locale Média’Son qui soutient les sound system des Pays de Loire avait lancé un appel à témoins sur facebook pour recueillir des éléments permettant d’appuyer le dépôt de plaintes groupée auprès du procureur de la République de Nantes pour « mise en danger de la vie d’autrui et violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ». 10 témoignages sur les 80 récoltés ont été publiés sur leur page, relatant l’usage de LBD, des jets de lacrymogènes et de bombes de désencerclement par les forces de l’ordre et un état de « panique générale ».

Le collectif cherche à avoir des réponses, notamment sur de la sécurisation du lieu où le sound system a été installé et sur le manque de communication des pouvoirs publics avec les associations locales.

Dans un communiqué publié ce midi sur son site, l’association Freeform dénonce une réponse insatisfaisante du préfet. Une cause selon eux, du « refus des pouvoirs publics de leur (les amateurs de musique électronique et ceux qui fréquentent les free parties) donner une place et le respect auquel ils ont droit comme tous les citoyens français ». Et d’ajouter que ses représentants poursuivront leur démarche pour avoir jusqu’à obtenir une réponse concrète et pousser la demande jusqu’au ministère de l’intérieur.

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