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15 questions à : Citizen Kain

À retrouver un peu partout dans le monde : Chine, Allemagne, Roumanie, Hongrie et France

  • JB Monier
  • 12 September 2016
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7. Tu viens de Montpellier, selon toi, comment se porte la scène électronique là-bas ?

On ne peut pas dire qu’aujourd’hui, la scène Montpelliéraine soit au top de sa forme. Elle a connu des jours bien meilleurs dans le passé. La plupart des clubs ont fermé ou ont troqué leur image de clubs Techno contre clubs généralistes. Il en reste encore deux, ainsi que quelques assos qui heureusement persistent à faire vivre les musiques électroniques par divers événement réguliers, mais il faut avouer que depuis que le Barlive a fermé ses portes et que les grosses soirées sur les plages pendant l’été ont été interdites, la ville et sa célèbre culture Electronique en ont pris un sacré coup. Il semble tout de même que le nouveau maire commence à comprendre que Techno et House Music riment depuis toujours avec Montpellier et qu’il est maintenant un peu pus tolérant envers cette musique puisqu’il y permet désormais d’énormes événements annuels comme I Love Techno ou Family Picnic. On peut donc espérer que ça ne soit qu’une mauvaise passade et que Montpellier retrouve très vite tout son dynamisme.

8. Parle nous de ton label, Neverending.

J’ai créé Neverending en 2006 avec deux amis de longue date, le parisien Meda et l’allemand Phuture Traxx. Nous faisions tous de la musique et avions envie d’avoir une base, un support auquel nous rattacher et où on pourrait y sortir facilement nos propres productions. Le fait de rencontrer beaucoup d’artistes et de lier des liens avec certains pendant mes tournées nous a permis de le faire perdurer en les invitant à faire des remixs ou sortir des morceaux et le faire vivre comme une petite famille… Personne n’est chez Neverending par hasard, nous écoutons très peu de démos, quasiment tous les artistes qui signent sur le label ont leur petite histoire avec l’un d’entre nous …

9. Quels sont tes logiciels/machines favoris pour produire, et pourquoi ?

Après avoir longtemps produit sur le logiciel Cubase, je suis passé maintenant à Ableton Live pour son ergonomie et sa simplicité d’utilisation. Il me permet de développer rapidement mes idées et de ne pas perdre de temps avec le coté technique. Lorsque le temps me le permet, je fais le mixage de certains morceaux dans Cubase car le moteur audio est de meilleure qualité que celui de Live.

Côté machine, j’utilise une Roland TR8 comme boite à rythme pour sa fluidité et pour les sons de la TR 808 et TR 909 qui sont quand même les bases de la Techno, un Minibrute d’Arturia particulièrement pour les basses et subs, un Korg Minilogue car il est capable de faire de très belles nappes, ainsi que de magnifiques leads, mais ce que je préfère et utlise le plus souvent c’est mon Moog Sub37. Il est la pièce maitresse de mon studio, le son est magnifique et il est capable de te sortir de la merde quand t’as pas trop d’inspiration ! :))

Coté effets, en analogique j’ai un delay Moog que j’utliise souvent pour les charleys mais aussi sur les pads et les leads, puis une vieille pédale de distortion Boss que j’applique très légèrement sur mes basses ou aussi sur certaines parties rythmiques pour leur donner un grain particulier. Pour le reste des effets, je me sers de divers plug-ins.

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