Tribal et excentrique : le Salon des Amateurs est un club unique en son genre
Ouvert il y a 13 ans, le Salon des Amateurs est une référence européenne en matière d’avant-garde et d’expérimentation. De l’extérieur, pourtant, il ne ressemble pas à grand chose : une salle de verre, en harmonie avec l’architecture brutaliste du Düsseldorf Kunsthalle, le musée d’art contemporain où se situe le club. À 2h30 le vendredi soir, le quartier est infesté de jeunes, ivres, gueulant comme des animaux en titubant : atmosphère 'enterrement de vie de garçon' permanente.
Au cœur de la scène underground qui sauve les nuits toulousaines
Toulouse. Ville du Sud-Ouest de la France, capitale de l’Occitanie où l’on porte fièrement la ‘chocolatine’ comme emblème régional. Il est facile de se perdre dans une rue pavée de la vieille ville, au détour d’un édifice hors du temps. Dans la ville rose, on regarde le soleil se faire engloutir par la Garonne avant d’aller boire un coup à Saint-Pierre. Les étudiants y sont (trop) bien reçus, et la cadence de la vie nocturne est digne d’un pays sudiste, dans l’excès et l’hédonisme qu’on lui connaît : une virée en début de soirée se prolonge vite jusqu’au petit matin. Il faudra alors éponger les litres de joie ingurgités avec un naan fromage avant de rejoindre les bras de Morphée.
10 tracks pour (re)découvrir l’influence du label Micronautics sur la scène française
Figure de proue de la première génération de producteurs et activistes du mouvement rave en France, The Micronauts a.k.a Christophe Monier est un nom incontournable pour tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à la scène parisienne des années 90. Connu pour ses inspirations acid house et disco, The Micronauts perce sur la scène internationale dès le debut single ‘Get Funky Get Down’, sorti en 95 sur Phono. Un titre accompagné du tout premier remix acid-techno d’un duo local alors à peine connu nommé Daft Punk, qui leur demande la permission de remixer le morceau en soirée.
Une fierté italienne: rencontre avec la nouvelle école Italo-disco de Naples
Après un trajet de 10 heures en train dans la campagne italienne, me voilà à Naples. Je suis là pour découvrir une nouvelle espèce d’Italo disco des temps modernes, qui a donné naissance à ce qu’on surnomme désormais le ‘son de Naples’. On m’a parlé du charme naturel et de la bravade légendaire des locaux, de la romance de l’Italie du sud qui vous guette à chaque coin de rue pavée et de ses places animées. Mais là, tout de suite, il pleut et la silhouette imposante du Vésuve qui surmonte la Méditerranée est entourée de nuages. « On n’a pas l’habitude de ça, ici à Naples », me dit Raffaele Arcella, aka Whodamanny, le cofondateur de Periodica Records, lorsqu’il me rejoint dans un café à proximité. « Mais rien n’est jamais parfait… »
#Verrouillé : Comment Rinse France s’est imposée comme « meilleure radio d’Europe »
Petite sœur de l’ancienne radio pirate londonienne Rinse FM, désormais bien légale, Rinse France est lancée en 2014 par Manaré et Laurent, deux amis de longue date et activistes du monde de la nuit parisienne, DJs et promoteurs depuis plusieurs années. Alors qu’à Londres, Rinse FM est une véritable institution, à Paris tout reste à construire lorsque la maison mère fondée en 1994 envisage de s’exporter en territoire français pour célébrer ses vingt ans d’existence. Pourtant, trois ans plus tard, c’est la consécration : Rinse France remporte la nomination de « meilleure radio d’Europe » lors des Online Radio Awards organisés par Mixcloud. La distinction donne immédiatement lieu à de nombreuses propositions d’émissions et de collaborations en amont. L’équipe est flattée, mais surtout surprise. Comment Rinse France s’est-elle imposée comme la radio de l’année sur le continent européen ?